UNSUNG CINDERELLA
Midori, pharmacienne hospitalière

La médecine est un thème prolifique, tant à la télévision que dans la bande dessinée. L’un des derniers arrivés sur le sujet, en manga, est Unsung Cinderella. Il a une originalité ; il met en avant le métier de pharmacien hospitalier. C’est une excellente idée car, à la lecture du livre, nous réalisons à quel point nous ne connaissons pas le rôle – pourtant clé – de ces personnes dans le parcours de santé.

Le style me rappelle un peu Trace (Komikku Editions), qui raconte les débuts d’une experte médico-légale, si ce n’est que les propos de Unsung Cinderella sont moins sombres. Il est, en effet, question des vivants et l’auteur n’aborde pas uniquement les indicateurs cliniques, mais aussi la manière d’accompagner les malades dans leur traitement.

Ainsi, le livre aborde de nombreuses questions. Il peut s’agir des problèmes pour faire avaler un médicament qui a mauvais goût à un enfant, de l’impact psychologique d’une maladie sur une adolescente ou de la communication entre le patient et les soignants.

Le manga a donc une dimension humaine forte, avec des personnages attachants. C’est un atout supplémentaire pour ce récit bien documenté et très intéressant, et pas seulement pour les connaisseurs en matière scientifique.

De nombreux messages concernent, en effet, tous les publics. Chaque épisode développe un thème particulier et il le fait brillamment. Le scénario est travaillé de manière à insérer une véritable intrigue. La pharmacienne nous rappelle uni peu un détective, qui doit résoudre des problématiques et même des mystères.

Quant aux dessins, ils sont vraiment agréables. Mamare Arai a un joli coup de crayon. Le style n’a rien de révolutionnaire, mais le trait est moderne et efficace.

Les aventures hospitalières de cette jeune femme sont donc à prescrire sans modération, pour tous, dès 12 ans. Une accoutumance est probable et nul n’ira s’en plaindre à son pharmacien (pardon, à son libraire) !

Par Legoffe, le 22 août 2021