URAGIRI
La trahison connaît mon nom

 
Les disparitions de jeunes filles se sont succédées, ces derniers temps, et le phénomène a été poétiquement baptisé "Syndrome de la Belle au Bois Dormant"… Ces disparitions auraient été observées à chaque fois après un chagrin d’amour…

Yoshino, qui a déclaré à Hotsuma qu’elle l’aimait, s’est heurtée à un refus poli mais musclé de la part du jeune homme, ce qui l’a bouleversée, lui a fait monter les larmes aux yeux, et lui a sûrement brisé le cœur. Et en effet, peu de temps après, elle aussi avait disparu ! Mais chose étrange, sa disparition a très vite été suivie par celle… de Shûsei !
 

Par sylvestre, le 11 décembre 2011

Publicité

Notre avis sur URAGIRI #3 – La trahison connaît mon nom

 
On arrive à distinguer l’intrigue du "syndrome de la Belle au Bois Dormant" du reste du récit et l’auteure nous fait même avancer dans cette voie puisqu’il nous est donné de passer au-delà de la frontière de ce mystère lorsqu’on fait, avec Yoshino, la rencontre de l’opast Ashley dont on découvre le stratagème : l’accueil des filles ayant connu un chagrin d’amour, l’utilisation du kit pour faire naître l’amour et les fameuses conséquences de l’utilisation de ce kit…

Mais si le traitement de cette idée est assez facilement détectable, on n’en profite qu’au milieu de tout le reste – un sacré fouillis faisant de ce manga une oeuvre bien insipide comparée à d’autres – qui confirme la difficulté qu’on a eue jusque là à tout bien comprendre. Et c’est terrible… parce qu’au bout du compte, on n’y comprend absolument plus rien ! Les personnages récurrents se ressemblent énormément et sont souvent représentés de très près, ce qui rend difficile leur identification. Les situations qu’ils traversent perdent page après page de l’intérêt qu’on essayait de leur porter, et au final, c’est une grosse déception que cette série qu’on parcourt avec l’omniprésent espoir d’y voir plus clair sans jamais obtenir gain de cause.

Aborder chaque nouvel épisode en se demandant si l’on va pouvoir tout remettre dans l’ordre, si on va recoller les morceaux et si l’on va enfin comprendre quelque chose est épuisant. Bravo aux lectrices et aux lecteurs qui s’y retrouvent et qui suivent, donc. Je ne serai pas un bon guide pour eux dans la compréhension de ce shôjo que je ne conseillerais évidemment pas.   🙁
 

Par Sylvestre, le 11 décembre 2011

Publicité