VAE VICTIS !
Ambre, le banquet de Crassus

A Rome, Lucius Crassus organise un banquet auquel il invite deux personnes qui, comme lui, ont une influence très importante sur la vie politique : Cneus et un certain Julius Caius César. Pour que la soirée soit bonne, il offre à ses invités de la bonne nourriture mais aussi de jeunes esclaves, filles et garçons, dont le rôle sera de leur donner du plaisir.

Se prêtant à ces délices, les trois Romains n’en oublient pas pour autant de parler entre eux de leurs projets militaires. Ainsi, César dévoilait son intention de conquérir la Gaule quand Ambre, qui se laissait caresser par lui, prit la parole pour défendre son peuple (celte, gaulois) en entendant le sort qui leur était réservé. Le toupet qu’elle afficha ne fut pour rien dans l’arrêt de cette orgie, mais la soirée prit fin quand César quitta les lieux prématurément après s’être vu refuser, par ses deux amis, des aides financières.

Consigne fut donnée de liquider les petits esclaves qui pourraient colporter les paroles des trois Romains. Ambre fut la seule survivante : elle dut son salut à l’intelligence et au bon sens dont elle avait fait preuve lors de sa conversation avec César.

Ambre prit alors la fuite dans Rome avec pour seul objectif de partir en Gaule prévenir les siens. Son chemin croisera ceux de Milon, de Cloduar et de Garak…

Par sylvestre, le 1 janvier 2001

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Notre avis sur VAE VICTIS ! #1 – Ambre, le banquet de Crassus

Beaucoup plus long encore aurait pu être ce résumé tant est riche le scénario de cet album, le premier d’une série qui en totalisera 15. J’ai en effet laissé de côté les relations changeantes des différentes tribus entre eux : Romains, Germains, Helvètes… Ces relations sont pourtant très importantes et mettent en place le décor : Boadicae, alias Ambre, va en effet être le fil conducteur, tout au long de Vae Victis, de la narration de ce qui sera ni plus ni moins ce qu’on appelle de nos jours la guerre des Gaules.

Cette astuce de l’existence d’un personnage fictif témoin de la véritable Histoire est une formule bien commune, mais les auteurs Simon Rocca et Jean-Yves Mitton sont incontestablement des maîtres du genre.

« Vae victis » signifie « Malheur aux vaincus ». Cette phrase attribuée à un certain Brennus, chef gaulois, relèverait-elle de la légende ? Même les Romains n’en sont pas sûrs. L’humiliation de la victoire gauloise après laquelle ces mots auraient été lâchés sera pourtant le moteur du désir de César de mettre à ses genoux ces barbares nus, comme il les appelle.

De nombreux personnages sont présentés ici, parmi lesquels les principaux sont Ambre, César, Didius, Cloduar, Milon et Garak. A la fin de ce tome, les deux derniers sont laissés pour morts, mais mon petit doigt me dit qu’on n’est pas au bout de nos surprises…

En selle pour le second tome !

Par Sylvestre, le 19 juillet 2006

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