VAE VICTIS !
Boadicae, la guerrière folle
Les réfugiés désirant trouver asile en (Grande-)Bretagne ne se voient offrir l’hospitalité que s’ils peuvent apporter à leurs accueillants des compétences ou s’ils acceptent de les servir. Ambre va se révolter contre cela et prendra le parti de se débrouiller, gagnant sa place dans les rangs d’une petite troupe de bateleurs, des gens du voyages gagnant leur pain en distrayant par des spectacles les gens des villages dans lesquels ils arrivent.
De son côté, Celtil va assouvir sa vengeance contre son oncle et reconquérir ses terres.
Milon, pour sa part, va user d’arguments convaincants pour que Didius ne le supprime pas mais ne pourra pas lui fausser compagnie : Didius retenant aussi le bébé d’Ambre, le jeune médecin se voit contraint de se mettre à ses ordres.
Ambre est en route vers les terres des Icéniens. Petit-homme, l’un des bateleurs avec qui elle est, a appris qu’elle serait la descendante du chef (détrôné par son frère) de ces Icéniens. La jeune femme, elle, ne le sait pas et chemine confiante vers un destin qui risque de ne pas être aussi reposant qu’elle le souhaiterait…
Par sylvestre, le 1 janvier 2001
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Scénariste :
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dessinateur :
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Éditeur :
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Collection s :
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Sortie :
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ISBN :
2877643492
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Notre avis sur VAE VICTIS ! #6 – Boadicae, la guerrière folle
Rythmé quelque peu différemment que le tome précédent, ce sixième album est en effet une vision sur trois tableaux différents, traités en parallèle, autour d’Ambre, autour de Celtil et autour de Milon.
Donnant toujours les indices qui font avancer l’histoire au compte-goutte, les auteurs réussissent à ne pas faire baisser notre intérêt pour cette série qui commence à durer. Avec ce qu’on apprend sur le passé d’Ambre, et avec Ambre qui touche au but géographique de son épopée, on sent que l’importance des événements ne va pas décroître.
La situation de l’époque (ouf, on a bien fait de naître à un meilleur moment !) est tellement grave – et cela est bien rendu – qu’on apprécie les touches d’humour parsemées dans les textes. Outre certaines touches d’humour assez virilo-grossières, j’ai rigolé quand Ambre traite ses compagnons de route d’ignares, leur demandant s’ils n’ont pas une tête que pour que leurs oreilles ne se touchent pas. Ca m’a paru tellement décalé, tellement "Arleston" !
Avec au dessin un Mitton toujours régulier et au scénario un Rocca qui sait faire de l’Histoire son terrain de jeu, ce sixième tome de Vae Victis ! invite tout naturellement à poursuivre l’aventure. En route pour chez les Icéniens.
Par Sylvestre, le 17 septembre 2006