VAE VICTIS !
Yorc, le bateleur

A peine sont-ils arrivés sur les terres des Icéniens qu’Ambre et ses compagnons de route, trois bateleurs, se retrouvent piégés dans un terrain vaseux. Tirés de là par une poignée de gaillards du coin, ils vont devoir payer ce service qui vient de leur être rendu en égayant le village où ils vont être conduits par des combats et une représentation de leur spectacle. Mais cette liesse ne sera pas du goût d’un vieux sage qui demandera à les faire comparaître devant le chef des Icéniens, Sligo.

Chose étrange, plus Ambre évolue en cette région, plus ses souvenirs se rassemblent. Et lorsqu’elle retrouve un bijou qu’elle avait caché des années auparavant, elle se confirme qu’elle est bien revenue d’où elle venait ! Pour autant, son retour ne sera pas apprécié par Sligo qui sait d’Ambre qu’elle est sa nièce et donc qui sait d’elle qu’elle pourrait vouloir reconquérir le trône des Icéniens…

De son côté, Cloduar a quitté Celtill pour partir vers le nord à la recherche d’Ambre. Son chemin s’arrêtera chez les Germains qui feront de lui leur prisonnier. Par chance, Milon est provisoirement (et à dessein) des leurs : deux vers sont désormais dans le fruit germain…
 

Par sylvestre, le 1 janvier 2001

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Notre avis sur VAE VICTIS ! #7 – Yorc, le bateleur

L’Europe est vaste, mais cela n’empêche pas les héros de Simon Rocca et de Jean-Yves Mitton de se croiser sans arrêt, à l’image de Cloduar qui va retrouver Milon alors qu’il aurait juré que sa dernière minute arrivait… C’est ça aussi, la BD ! Un peu de chance forcée pour que l’aventure puisse continuer !

Ce septième tome de la série Vae Victis ! est à l’image des autres : de qualité, tant au niveau du scénario entraînant qu’au niveau du très bon dessin de Mitton. Pour cet opus, ce sont les services du coloriste Jean-Jacques Chagnaud que se sont offerts les auteurs. Autant vous dire que "ça le fait" !

Comme on l’a vu au moins une fois précédemment, l’humour n’est pas mis de côté. Je me suis bidonné lorsque Cloduar retourne chercher Ambre en territoire bellovaque et qu’il demande aux gardes "Vous souvenez-vous de moi, Cloduar ?" ; que ceux à qui il s’adresse répondent : "Oui, comment pourrait-on oublier !?"… et que les auteurs mettent là une astérisque qui dit "Eh oui, comment pourrait-on oublier le tome 5 !?". Sympa, non ?!   😉

Le lecteur ne peut que rester passionné par cette fresque qui se lit vraiment très bien. Tout en cinémascope, cette BD est vraiment une lecture à vivre !
 

Par Sylvestre, le 20 septembre 2006

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