VAGABOND DES LIMBES (LE)
Le temps des oracles

Le désordre règne dans l’empire galactique après qu’Axle Munshine ait menacé de faire imploser la sphère d’absence qu’il a installée dans le ciel de la Capitale Xylos. Aussi, devant cette grande menace, la Guilde a délocalisé son siège dans un autre système et a embarqué dans sa fuite la pauvre Muskie pour faire pression sur Axle. De ce fait, les relations diplomatiques avec les Eternautes ont été rompues. Une fois de plus, l’ancien plénipotentiaire galactique se retrouve seul et, dans un sursaut d’espoir, se décide à consulter une Khommère pour retrouver celle qu’on lui a ravi. C’est ainsi qu’il apprend que celle-ci, qui fait l’objet de toutes les convoitises de l’univers, a été capturée par un émir ténébreux à la suite d’une échauffourée spatiale avec la Guilde. Ces indications suffisent à l’ex grand conciliateur pour repartir en une quête qui va l’amener au plus près des oracles.

 

Par phibes, le 23 octobre 2010

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Notre avis sur VAGABOND DES LIMBES (LE) #15 – Le temps des oracles

L’aventure continue pour Axle Munshine qui n’a pu mettre à exécution sa menace en vue de la récupération de Musky, envoyée dans une dimension (la nôtre) de laquelle on ne plus revenir. Trahi en la circonstance par la fissoeur de cette dernière, Muskie, Axle ne peut se permettre de la condamner et est même prêt à la récupérer. Mais pour ça, il faut qu’il donne une fois de plus de sa personne.

Cette suite à La petite maîtresse se révèle bien exaltante par le fait que le personnage qui, dans un premier temps, dépité par les évènements qui ne semblent rendre vainqueur personne, repart de plus belle dans une aventure toujours liée à la trame principale. Aussi, la quête dans laquelle il s’investit nous entraîne à travers l’univers, à la rencontre de nouveaux personnages à la psychologie toujours aussi surprenante (la Khommère, les mercenaires de Khronik de Glöm, l’Emir Chaäd-El-Khadore…).

Jouant sur deux tableaux dimensionnels qui sont la Terre d’aujourd’hui et la Galaxie futuriste d’Axle, Christian Godard se meut habilement dans cet exercice entreprenant au point de les faire communiquer d’une façon assez subtile et de l’utiliser dans un final original.

L’habileté de Julio Ribera à travailler profondément ces vignettes, se jouant de la lumière et des ombres, est confirmée en cet épisode.L’univers futuriste qu’il dépeint est certes classiquement sophistiqué, attrayant mais développe sciemment un côté un peu vieillot et assez proche de notre monde moderne, comme s’il voulait ne pas heurter fortement la sensibilité cartésienne de certains de ses lecteurs. Il n’en demeure pas moins que son style est adroit, rigoureux et fin.

Un très bon épisode qui semble clore un triptyque tout aussi attirant avec toutefois une allusion dubitative qui pourrait relancer les péripéties.

 

Par Phibes, le 23 octobre 2010

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