VENIN (LA)
Lame de fond

La Venin a été l’an dernier l’un des titres évènements de Rue de Sèvres. Après un premier tome qui nous a mis dans l’ambiance et donné le ton, le second volet était fort attend.
"Lame de fond" ne déçoit absolument pas. Pour ma part, j’ai bien plus apprécié ce second opus qui nous réserve bien des surprises et rebondissements.

Outre la vengeance d’Emily, nous découvrons aussi, lors de flash-backs, quelques pans de son passé, après sa fuite, lorsque sa mère fut tué’. Nous la retrouvons chez ses tantes, où forcément, tout ne se passe pas bien, ce qui l’amène à devoir encore et encore s’enfuir.
Puis, nous la suivons dans sa quête vengeresse face au révérend qui dirige un orphelinat et qui semble apprécier la compagnie des jeunes filles. Le jour où La Venin se met en colère, meme les éléments se déchainent pour nous offrir un final apocalyptique.
Astier nous propose une bonne intrigue, un vrai récit de vengeance. Nous croisons bien sur les deux "Pinkerton", mais aussi l’éclaireur qui a déserté pour veiller sur Emily, mais aussi un vieil ami de la jeune femme.

Laurent Astier connait son travail. Ses dessins sont parfaits, bien mis en couleurs. Tout est bon dans ces pages. La tempête qui se déchaine dans les dernières pages sont un grand moment, très spectaculaire. C’est bien rythmé. Il installe le suspense et la tension grace à cette nérvosité dans la mise en page.

Ce second tome est un récit meilleur que le précédent et qui donne envie d’en découvrir plus sur les péripéties qui attendant Emily dans sa quête de vengeance.

Par BERTHOLD, le 26 janvier 2020