VERTE
Verte

 
On est sorcière de mère en fille, dans la famille de Verte, mais Verte n’en a rien à faire des pouvoirs qui sommeillent en elle ! En ce moment, c’est plutôt Soufi, un garçon de sa classe, qui éveille en elle des sentiments…

Malgré tout, et pour ne pas se fâcher avec sa mère, Verte va accepter d’aller passer ses mercredis chez Anastabotte, sa grand-mère, à qui bien sûr il a été demandé d’intéresser sa petite-fille aux pouvoirs qu’elle possède sans les soupçonner.

Puis Soufi va bientôt être invité par Anastabotte afin qu’il profite aussi de ces mercredis particuliers. Verte verra alors combien c’est sympa, la magie, quand on l’apprend à deux !
 

Par sylvestre, le 6 avril 2017

Notre avis sur VERTE #1 – Verte

 
C’est un peu de la magie, ça aussi, non ?! Un roman qui a tant plu à ses lecteurs qu’il a été adapté en bandes dessinées ! Et bien figurez-vous que c’est le cas de cette histoire, Verte : une histoire d’abord écrite par Marie Desplechin avant d’être devenue cette version mise en images par Magali Le Huche.

Les histoires de sorcières, c’est forcément des histoires auxquelles on ne croit pas à 100%, même quand on est jeune. Or, Verte (quel curieux prénom !), est justement une petite sorcière qui ne veut surtout pas en être une et qui n’aspire qu’à vivre comme "tout le monde". Les préoccupations de la jeune héroïne ne riment en effet pas avec potions, elixirs et chaudrons : elles sont beaucoup plus terre à terre, oserait-on dire ; quoique lorsqu’il s’agit d’attirance pour l’autre, voire d’Amour, n’est-on pas qu’à un pas de quelque chose de magique ?!

Dans Verte, pas de sorcellerie glauque, pleine de squelettes et de toiles d’araignées, même si c’est dans un sous-sol que se trouve "l’atelier" de magie. Pas de verrue sur le nez non plus, ni de longs cheveux sales. Non… Verte, sa mère Ursule et sa grand-mère Anastabotte sont carrément des femmes de notre temps, vivant dans notre quotidien. Voilà de quoi rapprocher encore un peu plus les lecteurs des personnages de ce récit !

Mais tant qu’à faire, il aurait été dommage d’avoir sous la main des sorcières sans qu’elles puissent nous faire quelques petites démonstrations ! Ne demande-t-on pas à tous les coups à quelqu’un qui dit savoir parler une autre langue de nous dire deux ou trois choses dans cette langue ? Ou à quelqu’un qui sait faire une chouette acrobatie de nous en faire la démonstration ? Et bien là, c’est pareil ! Et l’auteure le sait ! Alors elle a fait coup double et à la magie des sorcières qu’on attend quand même au tournant dans cette histoire, elle ajoute avec malice un peu de la magie que la vie "normale" réserve parfois aux gens ouverts et bien dans leurs baskets !

Une histoire pleine de sourires à découvrir aux éditions L’école des Loisirs pour la version roman et en BD aux éditions Rue de Sèvres.
 

Par Sylvestre, le 6 avril 2017

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