VIKINGS
Les racines de l'ordre noir

Le jeune Pierre Le Bihan, étudiant en histoire de l’art, poursuit ses recherches sur les premiers Ducs de Normandie et notamment sur Rollon. Très rapidement il apprend qu’il n’est pas le seul à se passionner pour le secret du célèbre Viking, la SS est aussi très intéressée par le mystère qui entoure une arme magique qui était en possession de Rollon, l’arme de Dieu, le Marteau de Thor.
Dans la France occupée, une course s’engage, entre Nazis et résistance, une lutte où le Vatican va prendre part, dans l’ombre, pour protéger l’église et le christianisme.

Par olivier, le 3 février 2011

Notre avis sur VIKINGS #2 – Les racines de l’ordre noir

Suite et fin d’une aventure dont les origines plongent mille ans en arrière, dans les sagas Vikings, et qui se conclue (peut-être) en cette fin de seconde guerre mondiale, où les Waffen SS de Himmler sont à la recherche d’une arme ultime, véritable fléau, qui assurerait à celui qui la possède la victoire.
Mystères et ésotérisme sont à nouveau au rendez vous de ce second tome qui nous emmène de la cathédrale de Rouen aux forêts de Norvège, sur un scénario riche en rebondissements qui se lit comme un policier.
En dehors du caractère ésotérique de l’objet recherché, des pouvoirs qu’il est censé détenir qui ont quand même un léger goût des Aventuriers de l’Arche perdue, c’est une histoire pleine de suspens et de passion que nous offre Patrick Weber.
La construction en balancier, qui suit en parallèle l’histoire de Rollon et celle contemporaine de l’Ordre Noir et de sa recherche du Marteau de Thor, arme mythique aux pouvoirs terrifiants, nous fait avancer dans la résolution de l’énigme au même rythme que les protagonistes.
Si certains aspects, abordés trop rapidement, comme la libération de l’esprit de Rollon, restent un peu obscurs, tout le contexte autour du mysticisme nazi est fort bien rendu, notamment le rôle joué par Himmler qui fonda l’Ahnenerbe, branche de recherches "scientifiques" des SS versée dans les pratiques occultes et qui rechercha les objets et lieux mythiques comme le Graal, la Sainte Lance ou encore l’Atlantide.
C’est donc de la grande aventure, des mythes païens au christianisme, des Vikings aux SS, mise en image par l’excellent Laurent Sieurac qui nous replonge avec une belle aisance dans la Normandie du Xème siècle ou les rues de Rouen de 1944. Créateur d’ambiances, son souci du détail historique qu’il rend fort bien dans ses décors, l’émotion dont il anime les visages de ses personnages, font de cet album un excellent thriller dont nous aurons plaisir à suivre les développements dans un prochain cycle.

Par Olivier, le 3 février 2011

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