WOODSTOCK
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Le résultat du concours ne tarde pas à arriver et dès la huitième planche, la messe est dite. C’est le coup de massue pour nos aspirants rock stars et le malaise qui va en découler les poursuivra jusque "backstage" où plus rien n’ira : où certains concurrents se montreront arrogants, où les faux Charlie sèmeront le doute en faisant sur scène un dernier "numéro" ambigu et où Kurin, la bassiste du groupe Bacchus déboulera comme une furie pour défier Psy…

Une page se tourne pour les Charlie et une tournée va leur être proposée qui va leur redonner du mordant, voire des envies de persévérer, de donner plus encore et pourquoi pas de rêver de signer un jour chez une "major". Tout s’enchaîne très vite, tout est très rythmé, très dynamique. On n’est pas dans un manga musical pour rien ! Le dessin reste à la hauteur malgré quelques imperfections et le scénario suit son cours, alourdi parfois par quelques longueurs ou par des scènes de moindre intérêt ; et plus posé en fin d’ouvrage où un flashback sur un moment important de la jeunesse de Kaname nous est conté.

Nos héros en veulent, ils avancent ; à l’instar de cette série manga qui fait son chemin, avec quelques à-coups de temps en temps au milieu d’épisodes plus fluides… En lisant ces aventures de jeunes artistes qui veulent percer, on mesure la part d’utopie que propose le récit mais on passe outre : on se laisse entraîner et, loin d’être dupes sur ce à quoi pourra ressembler la conclusion de la série, on est curieux de savoir par quel chemin les Charlie arriveront à leurs fins.
 

Par Sylvestre, le 22 mai 2014