YOKO TSUNO
Les exilés de Kifa
En visite sur Vinéa avec ses amis Pol et Vic, ainsi que la petite Rosée, Yoko découvre, à l’intérieur d’une petite capsule, en orbite autour de la planète un petit robot qui, une fois rechargé, s’anime d’une étincelle de vie autonome. Il dit s’appeler Myna. Initialement, avec ses semblables ils étaient chargés de protéger, guider et instruire les enfants de Vinéa. Mais ils ont été désactivés et exilés sur Kifa, une immense cité spatiale errante dont Gobol, un vinéens malfaisant, a pris le contrôle et qu’il entreprend de s’en servir pour détruire Vinéa.
Par fredgri, le 29 mai 2017
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Scénariste :
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dessinateur :
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Éditeur :
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Sortie :
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ISBN :
9782800117485
Notre avis sur YOKO TSUNO #18 – Les exilés de Kifa
Après un précédent album assez commun, Leloup retrouve ses chers Vinéens et nous entraîne, dans la foulée, dans une aventure assez mouvementée ou il renoue presque avec les meilleurs moments de la série.
Certes l’intrigue reste assez linéaire, là aussi, mais elle est néanmoins bourrée de bonnes surprises et d’une tension qui nous rappelle les aventures passées ou Yoko devait se battre contre Hégora, par exemple. De plus Leloup en profite pour ramener un nouvel éléments récurrents en la personne de Myna, qui vient ainsi renforcer le côté familial que prend de plus en plus la série. La tribu s’agrandit, devenant une véritable famille, même si c’est bien plus de la camaraderie qu’autre chose.
Toutefois, le tournant que prennent les histoires est très marqué depuis deux ou trois albums. Et même si Rosée, par exemple, rajoute un aspect plus sympathique, sa présence n’est pas toujours très justifiée, surtout dans les scènes de danger. Ce que n’hésitent pas à rappeler à l’héroïne ses amis… Que vient faire là une petite fille de 4/5 ans ? Yoko et Leloup considèrent-ils que tout ça peut s’apparenter à une petite balade en famille ?
Cette nouvelle direction a donc ses propres limites, ses propres incohérences !
En attendant, le scénario est réellement très prenant, bien que je trouve que Leloup montre des signes d’essoufflement, quand même, ça aurait pu aller encore plus loin. On garde presque le sentiment que tout ça est un prétexte pour introduire Myna !
Mais l’artiste retrouve son graphisme impeccable, cet amour des détails et ses atmosphères technologique fascinantes !
Un album peut-être mineur, mais qui reste particulièrement agréable !
Par FredGri, le 29 mai 2017