YOKO TSUNO
L'orgue du diable

Sur une falaise, deux ombres encagoulées en viennent aux mains. L’une des deux ombres bascule de la falaise, mais par un coup de chance, tombe sur une corniche et essaie de remonter. Mais son adversaire n’a pas dit son dernier mot et abat le malheureux au fusil à lunettes.
Une semaine plus tard nous retrouvons notre trio de l’étrange (Yoko, Vic et Pol), qui sont venus pour tourner un documentaire sur les légendes du Rhin. Tournage qui se passait bien jusqu’à ce qu’une jeune femme tombe du bateau sur lequel sont nos amis. Pol sauve pour secourir la jeune femme, suivi de Yoko. Ils ramènent la jeune femme, Ingrid Hallberg, sur le bateau et après l’avoir réanimé, découvrent qu’en réalité elle n’est pas tombée, mais a été droguée et poussée par dessus la balustrade…

Par Siam l'Archiviste, le 1 janvier 2001

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Notre avis sur YOKO TSUNO #2 – L’orgue du diable

Un album possédant une fois encore une petite touche étrange, mêlée de science. Yoko Tsuno est en cela une série passionnante qui apporte à chaque lecture son lot d’informations sur telle ou telle technique. Et que ce soit pour le lecteur qui aime le charme désuet des techniques d’il y a quinze ans, ou pour celui qui souhaite simplement lire une bonne histoire, Yoko Tsuno est parfait. Un album qui aurait pu prendre des rides, puisque la série s’appuie avant tout sur notre ingénieur en électronique, j’ai nommé Yoko. Mais il n’en est rien, la science est utilisée à bon escient, ni trop, ni trop peu. Comme un plat épicé juste comme il le faudrait.
Certes, certaines techniques ont bien vieillies, mais qui ne sombrerait pas sous le charme de ce que nous connaissons tous, les bandes magnétiques des vieux magnétophones, les tubes à lampe des anciens postes de radios, et tout ce qui fait notre passé, pas si lointain que cela. De plus, l’héroïne est asiatique, un peu cliché pour une maîtresse des arts martiaux et de l’électronique, mais finalement un choix judicieux pour justifier ses connaissances. Bref, vous l’aurez compris, je trouve que l’intrigue est bien menée, les dessins étant tout à faits honorables, et les recherches établies pour la réalisation de cet album me semblent tout à fait convaincantes, correspondant sans faillir à mes souvenirs d’électronique du passé ;o)
Une série qui a vieilli un peu, mais que je conseille sans hésitation.

Par Siam l'Archiviste, le 8 août 2003

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