ZIPANG
Volume 16
Kusaka et Ishikawa ont en main de quoi faire avoir au Japon, à « leur » Japon, la bombe atomique avant les Etats-Unis.
Kadomatsu va alors rencontrer Yonai, le successeur de l’amiral Yamamoto, qui dans notre réalité historique va devenir plus tard un ministre de la marine oeuvrant pour la paix. Le soldat de 200X lui demandera alors de ne pas attendre d’accéder à ce poste que l’Histoire lui réserve pour agir dès maintenant. Lors de cette entrevue, 3 soldats accompagnant Kadomatsu l’attendaient dans une auberge. Leurs conversations entendues par le tenancier, ce dernier va avertir la police spéciale. Kadomatsu et le lieutenant Shinohara vont être arrêtés et torturés : ils sont considérés comme des traîtres à un Japon Impérial croyant encore à la victoire. Shinohara y laissera la vie…
Kanji Ishikawa, fort de sa maîtrise de la bombe et de son statut de chef du parti chinois pro-Japonais basé à Nankin, va aller à Yan’Nan où il va rencontrer un certain Mao Zedong. Bien qu’ennemis politiques, ils vont s’entendre pour approcher l’un comme l’autre leurs objectifs : le pouvoir…
Par sylvestre, le 1 janvier 2001
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Scénariste :
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dessinateur :
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Éditeur :
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Collection s :
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Sortie :
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ISBN :
9782505001690
Notre avis sur ZIPANG #16 – Volume 16
L’uchronie bat son plein. (On est habitué, maintenant !) Il est question de l’attaque (par les Japonais de Kusaka) de l’Inde et du Bangladesh actuels afin de faire manœuvrer les Américains. Il est question aussi, et cela de manière plus développée, de l’entente entre le clan Kusaka-Ishikawa et celui des communistes chinois de Mao. Ce tome 16 est bien parti pour être le tremplin vers un prochain volume tout aussi uchronique ! Des batailles se préparent…
La série Zipang avait fait apparaître Hitler, Pu-Yi ou encore Yamamoto. Dans ce volume 16, c’est Mao Zedong qui tient un rôle important. Kaiji Kawaguchi tutoie l’Histoire et ceux qui la font en jouant à tout distordre pour nous proposer cette superbe série qui sait maintenir en éveil notre intérêt.
Kusaka et Ishikawa ont beaucoup de cartes en mains qui les font tenir le devant de la scène. On s’était même étonné que Kadomatsu laisse à ses hommes convaincus par Kusaka et à ce dernier le Mirai. Mais on voit aussi que Kadomatsu ne fait rien au hasard. Très visionnaire, très intelligent, il est en outre déterminé à faire évoluer la partie à son avantage. Ce qui laisse évidemment présager d’une suite toujours aussi captivante servie par un dessin tout simplement extraordinaire.
Par Sylvestre, le 9 octobre 2007
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