ZIPANG
Volume 2

Le Mirai avait bien été repéré par la flotte japonaise au milieu de laquelle il était apparu. S’étant soustrait à eux, le bâtiment du XXIème siècle a donc vite fait l’objet de doutes quant à son camp : les couleurs japonaises qu’il portait n’étaient-elles qu’un leurre ? Serait-ce un navire américain qui aurait voulu se jouer d’eux ? Les autorités nippones sont sur leurs gardes.

Quoi qu’il en soit, les marins du Mirai ont pris la décision de revenir vers les côtes japonaises, espérant ainsi voir les choses rentrer dans l’ordre. C’est vers Ogasawara qu’ils comptent se rendre, mais au préalable, une mission aérienne de reconnaissance est mise en place. Un hélicoptère décolle du Mirai. Alors que ses deux pilotes partent vers leur objectif, et, bien qu’il semble que seuls des navires marchands mouillent dans la baie portuaire qu’ils veulent pour destination, deux chasseurs nippons viennent troubler leur reconnaissance. Beaucoup d’incompréhension entre les différents appareils et des salves de tir essuyées vont conduire le PC du Mirai à autoriser la riposte. Japonais contre japonais, l’issue du combat devant permettre à tout prix que le bateau du XXIème siècle ne soit pas découvert par les poursuivants de l’hélicoptère… Si c’est avec succès que ce dernier rentre de mission, ce n’est pas sans déplorer la mort de l’un de ses deux pilotes, Mori, né en 1982 et mort… quarante ans plus tôt !

La situation est telle que l’équipage du Mirai décide de cacher celui-ci. Mais un autre problème vient à poindre : le carburant.

Kusaka, le rescapé qui lui vit bien à son époque, informe le capitaine qu’il connaît un lieu, à Sumatra, où le Mirai pourrait voir ses réservoirs remplis. Il est décidé qu’il débarque afin d’aller négocier l’achat de carburant. Il sera accompagné par le capitaine en second, Kadomatsu. Les deux militaires vont donc se retrouver à Sumatra, à l’époque colonie japonaise. Si à bord du Mirai Kusaka est l’intrus, à terre, en 1942, c’est Kadomatsu qui est "l’invité"…

Par sylvestre, le 1 janvier 2001

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Notre avis sur ZIPANG #2 – Volume 2

Quelle claque ! (Est-ce pour cela que la série s’appelle "Zipang", le nom d’un alcool ?) Quel rythme ! Ce deuxième épisode vient confirmer que nos ceintures ont intérêt à être bien attachées : tout va très vite. C’est la guerre. Les décisions sont à prendre au pied levé, et elles ne sont pas toujours bien accueillies par tous.

On prend de plus en plus conscience des quiproquos qui vont pouvoir suivre et on comprend que désormais, le Mirai est un territoire à part. L’extraordinaire de la situation en fait une cible potentielle des alliés comme des ennemis. L’équipage du Mirai ne doit plus compter que sur lui-même…

Et tout serait plus simple sans Kusaka. Cet officier "de 1942", le repêché, si jeune et si intelligent semble avoir accepté les événements avec un calme inouï. Ses comportements et le fait qu’il a compulsé en bibliothèque de multiples ouvrages l’ayant mis au courant du futur en font un être que les marins du Mirai vont avoir de plus en plus de mal à maîtriser. Il s’impose en effet comme un élément indispensable avec lequel Kadomatsu et ses hommes vont obligatoirement devoir compter, devant mettre leur sort entre les mains de ce militaire dont ils finissent par redouter les intentions.

Cette BD nous tient en haleine et s’étoffe de l’intérêt nouveau qu’elle apporte en ne nous laissant pas dans le huis clos du bateau. C’est très excitant de débarquer et de suivre en terre inconnue le tandem Kusaka/Kadomatsu.

Ce volume 2 nous prévient : on veut du suspense ? De l’action ? De l’intrigue ? De l’Histoire ? On va être servi !

Par Sylvestre, le 28 novembre 2005

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