ZIPANG
Volume 23
L’état de santé du Capitaine Kikuchi nécessite qu’il soit envoyé dans un hôpital. Le Mirai va donc faire route vers Palau, distante de 1500 km, et y dépêcher le blessé par hélicoptère dès que la distance restant à parcourir correspondra à l’autonomie de l’appareil volant.
Arrivé dans les eaux de Palau, le Mirai va être arraisonné et investi par la marine impériale japonaise. L’opération est menée par Kusaka et Taki qui savent bien que sans Kikuchi à bord, c’est Kadomatsu qui risque de reprendre le contrôle du navire du futur, ce qui ne va pas dans le sens de leurs ambitions.
Tout l’équipage du Mirai est alors fait prisonnier, Kadomatsu y compris, et envoyé sur une île isolée. Là, ils réussiront cependant à recevoir un message écrit par le défunt Umezu de son vivant ; un message qui va les galvaniser et les mener à faire corps derrière Kadomatsu redevenu symbole du commandement parmi eux.
De leur côté, les Américains ont bien remarqué que le Mirai avait un comportement pas toujours en phase avec les mouvements des autres bâtiments japonais et de leur stratégie en général…
Par sylvestre, le 1 janvier 2001
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Scénariste :
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dessinateur :
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Éditeur :
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Collection s :
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Sortie :
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ISBN :
9782505004240
Notre avis sur ZIPANG #23 – Volume 23
C’est dans une ambiance digne de la série Urgences que démarre ce tome 23 : un blessé, la nécessité de l’opérer en urgence, la précipitation, l’évacuation rapide… Une situation qui fait également penser à la série Jin (aux éditions Tonkam) dont le héros est un chirurgien ayant fait un bond de plusieurs dizaines d’années dans le passé.
Mais revenons à Zipang… Le Capitaine Kikuchi ayant en plus du caractère dramatique de sa blessure été blessé dans des conditions qu’il reste à éclaircir aux yeux de l’équipage, la tension est à son comble. Kadomatsu a-t-il tenté de reprendre le contrôle du Mirai en tirant sur son homologue ?
Un stress chassera l’autre. Voilà qui est bien dans la manière de Kaiji Kawaguchi de construire ses histoires et de les rendre géniales. Et c’est ainsi que l’on va assister à la prise du Mirai par ceux qui représentent le plus l’impossibilité du retour vers le futur des soldats japonais des années 200X : notamment Kusaka qui pourtant doit la vie à ceux à qui il met des bâtons dans les roues !
C’est un des paradoxes, mais c’est ce qui fait l’intérêt de cette superbe saga. Dans le genre paradoxe d’importance, on a aussi le différend entre Kikuchi et Kadomatsu, chacun ayant des ambitions différentes pour le Japon impérial dans lequel ils n’ont pas demandé à venir. Et Kadomatsu sort une fois de plus grand prince de ce volume : mettant de côté sa rage de perdre le Mirai, il tempèrera les choses en insistant sur le fait qu’avoir sauvé Kikuchi, même s’il ne partage pas ses idées, était la meilleure chose à faire.
Bon, le mieux est que vous lisiez ce tome 23 qui est comme d’habitude superbe. Vous ne regretterez pas votre lecture, ce qui est une constante avec cette série Zipang.
Sinon, dans le genre petite remarque qui n’y change rien, on aura observé dans la première case de la page 11 une traduction pas très claire. Voilà, c’est tout. (Ca, c’était juste pour les chasseurs de petites imperfections !)
Par Sylvestre, le 5 décembre 2008
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