ZIPANG
Volume 4
Kadomatsu est avec trois hommes dans la jungle de l’archipel des Anambas. L’opération "Sagittarius" est en cours. L’objectif étant de sauver le plus de vies humaines d’un côté comme de l’autre, la mission consiste à dissuader les américains de rester sur les lieux. Pour cela, la destruction de stocks fraîchement débarqués sur une plage pour le ravitaillement des troupes US est programmée. Et c’est avec succès que les japonais montrent à leurs ennemis "de quoi ils sont capables". Certes, c’est grâce à la technologie de l’année 200X qu’ils arrivent à leurs fins, mais pourquoi ne pas profiter de la situation si le résultat est celui escompté ?
Cependant, les intentions du très serein Kusaka qui se trouve toujours à bord du Yamato ne sont toujours pas claires. Il ira d’ailleurs jusqu’à ne pas procéder aux opérations telles qu’elles étaient entendues par l’équipage du Mirai et fera lancer des missiles vers les américains.
Car une chose est désormais claire : Kusaka a avoué suivre une stratégie qui puise son fondement au plus profond de ses convictions personnelles. S’il a accepté que le Japon perde la guerre – cela n’a pas empêché son pays de se développer par la suite, il le sait – il n’a cependant pas accepté que l’empire nippon se rende sans conditions. Il rêve donc désormais d’un futur Japon dont l’honneur n’aura pas été mis à mal par l’issue de cette guerre.
Kadomatsu, en contact avec son bateau, fera contrer les salves japonaises par les armes modernes du Mirai, maintenant ainsi le bien-fondé de la mission "Sagittarius" et montrant du même coup aux japonais "de 1942" de quoi les envoyés du futur sont capables. Cette démonstration contrariera les plans de Kusaka mais fera néanmoins un adepte dans les rangs de l’état-major de l’empire nippon en la personne du sage haut-gradé Yamamoto.
L’Histoire avec un grand H continue de se distordre. Mais beaucoup d’éléments créés par les ambassadeurs du futur font que la nouvelle donne recolle, en certains points, à ce qu’elle a été réellement. Ainsi, de nombreux japonais qui auraient dû être évacués ne le seront pas car ils se sont réfugiés dans la jungle lors des tirs de missiles entre japonais.
Les analyses doivent aller bon train dans les sphères les plus hautes de l’armée de l’empire. Un militaire que l’on n’aura pas le temps de connaître dans cet épisode dira même pouvoir apporter de nombreuses réponses aux questions que tous se posent face à la tournure extraordinaire des événements.
Par sylvestre, le 1 janvier 2001
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Scénariste :
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dessinateur :
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Éditeur :
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Collection s :
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Sortie :
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ISBN :
2871298203
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Notre avis sur ZIPANG #4 – Volume 4
Très important tome 4, ce volume offrira en effet les premières scènes de combats rapprochés entre les militaires japonais pacifistes de l’année 200X et les ennemis des japonais de la seconde guerre mondiale. Une confrontation, c’est plus que des mots. Et c’est un bon moyen de voir ce qu’il y a dans les tripes des héros : leurs belles paroles s’envoleront-elles lorsqu’ils seront confrontés à des situations horribles qu’ils n’auraient jamais dû vivre ?
La réponse est donnée également, dans ce tome, à la question "Mais pourquoi donc cette série s’appelle-t-elle Zipang ?". C’est intéressant de savoir pourquoi, et cela ouvre d’autres pistes possibles pour l’évolution du récit.
Le scénario est toujours aussi bien ficelé. Le rythme est tel que, même lorsqu’on a peur de perdre un peu les pédales dans les relations entre les personnages, dans les doutes qui apparaissent quant au rôle de chacun vis-à-vis des autres, l’histoire offre un nouvel épisode qui coupe court à nos questionnements, nous remet en route et éclaircit tout.
Côté dessin, toujours rien à redire. Le trait de Kawaguchi est très bon, réaliste, même si les visages des protagonistes font parfois plus penser à des frimousses de jeunes lycéens que d’adultes. Vous allez me dire qu’il n’y a pas besoin d’être très vieux pour être militaire, mais là, tout de même, on gravite autour de capitaines, de lieutenants, etc… Pas des bleus, quoi ! 😉 Enfin, no problem : cela ne gâche en rien ni le graphisme ni la compréhension de la BD.
Ce tome s’arrête avec un suspense prometteur de révélations. Chouette ! Votre nouvelle mission si vous l’acceptez : vous ruer sur le volume 5 !!!
Par Sylvestre, le 1 décembre 2005
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