ZOMBIES QUI ONT MANGE LE MONDE (LES)
Une odeur épouvantable

Los Angeles, 2064.
Le monde est sans dessus dessous, les morts ne meurent plus tout à fait, et les zombis ont envahis le monde. Les cadavres ressuscitent, et le gouvernement est obligé de faire des lois obligeant les vivants à cohabiter avec les morts. Ce qui n’est pas sans causer parfois quelques soucis…
Mais Karl Neard et sa soeur Maggie ont de l’imagination, et ils ont l’idée de proposer leurs services pour se débarrasser des morts un peu trop encombrants, afin qu’ils ne ressuscitent plus du tout … Ou bien alors ils se chargent de retrouver des stars défuntes pour de riches fans…
Bienvenue dans la rubrique faits divers, … version 2064…

Par Siam l'Archiviste, le 1 janvier 2001

Notre avis sur ZOMBIES QUI ONT MANGE LE MONDE (LES) #1 – Une odeur épouvantable

Bon, autant être clair tout de suite, cet album n’est pas tout à fait ce qui me plait d’habitude, et pourtant, je l’ai lu jusqu’au bout … deux fois même, pour refaire cet article, et parce que j’étais parti peut-être un peu trop du mauvais pied… Donc je l’ai relu, tranquillement, en étant pas trop pressé, pour essayer de voir ce qui m’avait déplu dans ma première lecture, et puis finalement je me suis laissé porté par le dessin et l’histoire…
En guise de dessin, nous avons du réaliste un peu déformé, juste ce qu’il faut pour dessiner des zombis de manière convaincante et pas trop crade, peut-être que pour la série B.P.R.D. de Mike Mignola, les dessins de Guy Davis passent bien, mais à vrai dire, ce n’est pas tellement ma tasse de thé. Après tout, les goûts étant subjectifs, je pense aisément que cela pourra plaire à pas mal de monde, car cela a pour moi un petit côté rigolo je trouve, surtout pour certains visages et attitudes, qui m’ont fait sourire…
Question scénario, c’est à la fois une trame commune à tout l’album, mais aussi des chapitres qui n’ont pas forcément tous un lien entre eux. Il y a quelques bonnes répliques, des bonnes situations qui m’ont fait marrer, mais dans l’ensemble, ça passe plutôt rapidement. Qu’importe, on baigne dans le crépusculaires, dans l’ambiance des films de zombis avec les décors en carton pâte et les trucages à deux francs et cinquante centimes d’euros, et pour les amateurs du genre, cela doit être sûrement plaisant. Pour ma part, même si ce n’est pas mon genre préféré, loin de là, j’ai apprécié la lecture pendant le temps qu’elle a duré. Sympathique, mais sans plus pour ma part.

Par Siam l'Archiviste, le 1 juillet 2004

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