Exposition - Salon

Exposition Le Démon du blues – Festival d’Angoulême

Du 29 janvier au 1 février 2015

Exposition Le Démon du blues

Théâtre d’Angoulême

Si l’univers rural du Mississipi est emblématique du blues de l’époque,c ette musique s’est développée parallèlement dès les années 1910 dans des environnements plus urbains, notamment à Menphis, Saint-Louis, Atlanta, New York et Chicago. (_O’Boys_)

Pour les bluesmen itinérants, graver un disque était un accomplissement. S’ils ne touchaient en échange qu’un misérable cachet et pas le moindre droit d’auteur, un succès même modeste leur permettait de mieux négocier leurs prestations dans les _juke joints_. (_Le Rêve de Meteor Slim_)

Comme le fameux « Three Forks » où Robert Johnson fut emprisonné, les _jukes joints_ de lépoque étaient situés à l’écart des villes et des plantations, dans des lieurx discrets. (_Le Rêve de Meteor Slim_)

Grand amateur d’anthropomorphisme, comme en témoigne notamment sa faleuse série _Fritz the Cat_, Robert Crumb représente un bluesman sous les traits d »un animal pour cette pochette d’un 33 tours du label Barrelhouse Records (_The Complete Record Cover Collection_)

Superbe composition graphique pour cette illustration destinée à un album du label Barrelhouse Records qui n’a jamais vu le jour. (_The Complete Record Cover Collection_)

Comme Robert Johnson dont les deux sessions d’enregistrement se sont déroulées dans un hôtel et un entrepôt, Meteor Slim immortalise ici sa musqiue dans un studio de fortune. Féru de blues, Frantz Duchazeau lui attribue une chanson qui fait à l’évidence référence au _Devil Got My Woman_ de Skip James, musicien culte au stule très particulier. (_Le Rêve de Meteor Slim_)

Ancêtre du bluesman vagabondn le minstrel, musicien de spectacle itinérant, est ici dépeint à travers le personnage de Blackfave Banjo. Dans cette scène, Frantz Duchazeau glisse à l’évidence une réfèrence aux films de Charlie Chaplin. (_Blackface Banjo_)

Originaire du Mississippi, Big Bill Broonzy est l’un des premiers bluesmen ruraux à avoir rallié Chicago pour tenter sa chance. En 1938, quand le folkloriste John Hammond a organisé au Carnegie Hall de New York un concert dédié à la musique noire, Broonzy a remplacé au pied levé Robert Johnson dont on venait d’apprendre la mort. (_Le Rêve de Meteor Slim_)

Avec le réalisme minutieux qui le caractérise, Steve Cuzor dépeint le Memphis de l’époque, carrefour du commerce du coton où les dockers venaient dépenser leur paye dans la sulfureuse Beale Street, devenu un haut lieu du blues (_O’Boys_)

Livres

Exposition Le Démon du blues – Festival d’Angoulême

Auteurs, séries ou albums liés.

Publicité