Batman - One bad Day
Bane

Il a laissé sa « carrière » de Bane derrière lui depuis pas mal de temps, pour se lancer dans le catch, répétant, « pour de faux » ses combats contre Batman. Néanmoins, quand il apprend que le Venom est de retour, il décide de revenir, bien décidé à détruire définitivement ce produit nocif, quitte pour cela à s’allier à son ennemi d’antan…

Par fredgri, le 25 septembre 2023

Notre avis sur Batman – One bad Day #4 – Bane

L’idée derrière cette « collection » est assez simple. Sur le principe de Batman Killng Joke de Moore et Bolland, chaque volume se concentre sur un des ennemis de Batman.
Bon, le concept a déjà été x fois utilisé auparavant, on pense aux one-shot Joker’s asylum, ou les One-shot de 1997. Et on pouvait aussi s’attendre à un traitement nettement moins classique, moins conventionnel… Mais globalement ça n’a pas été le cas, excepté… Excepté, entre autres, ce volume de Bane justement, qui propose certes un récit assez convenu, mais ou il n’est pour le coup pas question de traiter le « méchant » comme un méchant, mais plutôt comme un homme qui ne veut plus redevenir celui qu’il était auparavant, alors qu’il pourrait facilement sombrer dans les affres du Venom.

Le scénario nous montre alors un personnage qui s’est retiré de cette carrière de Bat ennemi pour se ranger dans une sorte de manoir, entouré des souvenirs du passé, mettant cette fois en scène sur le ring ses combats passés. On sent très nettement qu’il n’est ici pas question de relancer un énième affrontement avec le héros de Gotham, mais de glisser dans une sorte de revanche expiatrice pour se débarrasser du « mal ».
Toutefois, cette intrigue, qui reste plutôt timide dans sa formulation, est complètement transcendée par le travail graphique de Howard Porter qui lui rajoute un dynamisme et une expressivité incroyable. Dès les premières pages, on reste sans voix devant la beauté des planches et l’énergie que l’artiste met dans les scènes d’action. C’est éblouissant ! Sans parler de la beauté même des pages, le traitement couleur de Tomeu Morey, la mise en scène, c’est incroyable.

Certainement l’un des volumes qui se distingue le plus parmi les autres.
S’il ne fallait en garder que deux ou trois, ce Bane en ferait partie.

Recommandé.

Par FredGri, le 24 septembre 2023

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