BILLY BAT
Volume 8

Après avoir sauvé le petit Kevin dans le volume précédent Kevin Yamagata rencontre ses parents, Diane et Tony (que nous suivons en parallèle depuis le tome 2). pour le remercier ces derniers lui offrent un voyage au Japon ! De son côté Jacki Momochi et son père gagnent un voyage pour se rendre eux aussi au Japon, leur route croise celle de Kevin… En même temps, un certain Henry-Charles Duvivier fait son apparition, il souhaite acheter un énorme lopin de terre pour construire un parc d’attraction en l’honneur de Billy Bat… Mais voilà, cela signifie qu’il faille racheter le village de Komori et les notables du coin sont loin d’être d’accord… Commencent alors d’étranges décès…

Par fredgri, le 9 octobre 2013

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Notre avis sur BILLY BAT #8 – Volume 8

Après un précédent tome plus "linéaire" Urasawa et Nagasaki nous proposent un volume un brin plus complexe avec une intrigue qui brouille un peu plus les pistes.
On laisse de côté les aventures imaginaires de Billy Bat pour se reconcentrer sur Kevin, sur son statut d’auteur et sur sa relation avec le petit Kevin et progressivement avec Jacky. Petit à petit, les divers protagonistes se regroupent, on sent que, même si elle n’est pas encore prête de s’achever (au Japon 12 volumes sont parus à ce jour et la série continue…), l’intrigue globale arrive toutefois à un moment crucial avec cette histoire de parchemin secret qui permettrait de contrer les plans de la chauve souris énigmatique !

Comme d’habitude avec Urasawa, le suspense est très soutenu, contrebalancé entre quelques cliffhanger assez bien vus.
Du coup, oui c’est bien sur passionnant, mais j’aurais tendance à trouver aussi que l’artiste glisse de plus en plus vers ses recettes habituelles, on fait un pas en avant contre deux en arrière, avec l’impression de réellement en apprendre beaucoup pour finalement vite se rendre compte tout est toujours plus complexe qu’avant ! A la limite, je trouve que ça fonctionne incroyablement bien, c’est juste frustrant de voir qu’en fin de compte on est encore et encore mené en bateau, qu’avec ce système les auteurs pourraient facilement tenir des dizaines de numéros, sans soucis (un peu comme avec Monster et 20th Century Boys, d’ailleurs !) ! Il n’empêche qu’on reste scotché devant ces planches du début à la fin. L’histoire est captivante et les personnages particulièrement attachants. De l’excellent manga !

Billy Bat confirme donc cette fascinante attraction qu’opère l’œuvre d’Urasawa sur ses lecteurs, même si elle souffre d’un énorme systématisme comparé aux autres œuvres majeures de l’artiste (ce qu’on voit moins avec ses séries plus anciennes comme Master Keaton et Happy! par exemple !) !
A lire sans modération.

Par FredGri, le 9 octobre 2013

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