BOB MORANE
La guerre des baleines

La base scientifique située dans les Terres de la Déception au large de Sydney étudie le comportement des baleines dans leur milieu naturel. Afin de mieux appréhender les travaux de ce centre, Bill Ballantine et Bob Morane sont envoyés par le magazine « Reflets » pour réaliser un reportage.
Les valises à peine posées, les deux hommes sont pris à partie par une bande dont le responsable, un homme âgé à la voie chevrotante, souhaite empêcher toute incursion de leur part sous prétexte que des évènements étranges vont se dérouler qui nécessitent aucune publicité. Ces éléments suffisent à décider les deux comparses à faire le contraire de ce qui leur ai conseillé.

Par phibes, le 1 janvier 2001

Publicité

Notre avis sur BOB MORANE #16 – La guerre des baleines

Nous retrouvons les deux personnages préférés d’Henri Vernes et de Coria dans une mission peu commune pour des agents de leur trempe. En effet, c’est dans la peau de reporters qu’ils se présentent à nous avec pour mission d’analyser des travaux scientifiques sur des baleines en Australie.

Dans cet épisode, point de contact avec l’Ombre Jaune, point de voyages temporels ; Nous plongeons dans le grand bleu de notre temps pour voir évoluer les imposants mammifères marins préservés à des fins bien précises et dont l’élevage dérange les intérêts de certaines nations.

L’action n’est toutefois pas laissée de côté pour autant puisqu’on trouve du côté du méchant, un curieux homme âgé à la voix tremblante dont on ne connaîtra que son nom de code Y 33. Ce dernier, agent d’un état quelconque, est entouré, hormis sa fidèle « Brigitte », de la pire canaille qui puisse exister prête à défendre l’organisation dont elle relève.

Pour éviter le piège d’un récit trop masculin, un zeste de féminité est à relever en la présence du professeur Anne Bolden, charmante blonde pacifiste.

Sur un thème un tantinet original ayant trait à l’« exploitation des cétacés » pour le bien de l’humanité, cet album permet de saluer le large éventail de productivité d’un scénariste et la performance toujours exemplaire d’un dessinateur soucieux du moindre détail.

Par Phibes, le 20 juin 2007

Publicité