BOB MORANE
Le réveil du Mamantu
En route pour réaliser un reportage sur les rives du Léna en Sibérie, Bob Morane ressort indemne du crash en pleine Taïga de l’avion que pilotait le capitaine Sobiensky. Ce dernier étant blessé, Bob n’a d’autre solution que d’aller chercher du secours. Relevant des empreintes énormes autour de l’avion et tout le long de son chemin, il apprend de la bouche d’un autochtone que c’est le Mamantu, légende ancestrale, qui s’est réveillé. Après avoir trouvé un refuge pour le blessé, Bob poursuit son chemin en direction du poste militaire le plus proche. A la nuit tombante, dans un défilé, des bruits démesurés et inquiétants font craindre que le journaliste est poursuivi par le Mamantu. Lors d’un clair de lune, ce dernier enfin apparaît dévoilant sa gigantesque stature cauchemardesque.
Par phibes, le 1 janvier 2001
-
Scénariste :
-
dessinateur :
-
Coloriste :
-
Éditeur :
-
-
Sortie :
-
ISBN :
2803605775
Publicité
Notre avis sur BOB MORANE #17 – Le réveil du Mamantu
Bob Morane intervient à nouveau en tant que journaliste pour le compte de la revue "Reflets". Cette fois-ci, le sujet de son reportage porte sur l’exploration des rives de la Léna, fleuve de la Sibérie orientale. Curieusement, son inséparable ami, Bill Ballantine ne fait partie du voyage.
Un étonnant duel va se dérouler dans la toundra du nord de la Russie. Bob Morane aura pour lourde tache d’affronter le Mamantu, animal de type pachyderme noctambule aux pouvoirs de destruction extraordinaires dû à son gigantisme. Et au-delà de cette confrontation, notre héros va tomber sur un complexe scientifique expérimentant en batterie ce type d’animal.
Henri Vernes se complait à produire des scénarii dont le thème fluctue toujours entre le réel et le fantastique. Pour les besoins de l’histoire qui n’est pas sans rappeler un certain "Jurassic Park", il "ressuscite" des animaux morts depuis des millions d’années. Le message est clair : défier les lois de la nature par clonage n’est pas bon pour l’homme. La cohabitation entre deux espèces que tout sépare ne peut qu’être voué à l’échec.
L’apparition progressive du mastodonte poilu est de nature à plonger efficacement le lecteur dans un climat angoissant entretenu par les dessins toujours plus réalistes de Coria. La représentation des pachydermes en action démontre une documentation sans faille de l’auteur.
Cet épisode qui se lit à la vitesse d’un Mamantu en pleine charge, est à préconiser pour les fans de Vernes et de Coria.
Par Phibes, le 6 juillet 2007