BOB MORANE
Le tigre des lagunes

Sur le Rio Ucayali, en pleine Amazonie, Elaine Standish est prise à partie par la "campa" hostile des Bravos. Sauvée in extremis par Bob Morane, Bill Ballantine et le professeur Clairembart partis à la recherche de vestiges incas, elle explique à ces derniers qu’elle souhaite trouver des indices sur sa fille qui a disparu dix ans auparavant lors d’un crash d’avion en pleine jungle.
Sensibles au désarroi de la femme, ils se joignent à l’expédition et partent en quête d’un guide. Celui-ci les amène sur les lieux non sans avoir au préalable été informés des dangers qu’ils courent surtout depuis que les indiens mayorunos à la tête desquels se trouve un homme blanc surnommé "Le tigre des lagunes" terrorisent la région. La quête s’annonce exténuante et terrifiante.

Par phibes, le 1 janvier 2001

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Notre avis sur BOB MORANE #22 – Le tigre des lagunes

Le globe-trotter qu’est Bob Morane se retrouve, cette fois-ci, dans les marais inextricables de l’immense Amazonie pour une juste cause à savoir la recherche d’une jeune fille disparue à la suite d’un accident d’avion.

Henri Vernes est toujours égal à lui-même dans la conception de ces scénarii. Pour rendre plus crédibles ses aventures, il étale au moyen de ses dialogues la large documentation qu’il a pu amasser sur les lieux dans lesquels doivent évoluer ses personnages. Dans cet album, au fil des pages, il énumère astucieusement les nombreux risques d’un safari dans les marécages amazoniens où co-habitent de nombreuses ethnies rivales.

"Le tigre des lagunes" est un épisode agréable, agrémenté d’une bonne dose d’action et de suspense. Habitué à le voir braver toute sorte de danger, on pourra être étonné de surprendre notre héros terrorisé comme jamais fuyant une situation bien particulière (que je tairais ici).
Le fameux tigre apparaît dans toute sa sauvagerie à la tête de sa bande composite assoiffée de sang mais s’éclipse assez facilement face à un autre personnage énigmatique et sculptural lui-même gérant une peuplade indigène.

La jungle amazonienne se dévoile à la fois belle et inquiétante grâce à Coria et à ses réalisations toujours aussi superbes. Les aborigènes et leurs tenues d’apparat sont magnifiques et très colorés.

Les fans de Bob Morane seront comblés par cet album, les autres décrieront peut-être le manque d’originalité. L’essentiel est qu’on ne s’ennuie pas !

Par Phibes, le 22 juillet 2007

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