BOB MORANE
Le jade de Séoul
Le magazine "Reflets" a envoyé Bob Morane et Bill Ballantine à Séoul pour une série de reportages sur le temple d’Haeinsa. Lors de la visite du monument, ils croisent Ylang-Ylang du SMOG qui ne leur adresse aucunement la parole. Intrigués par son comportement, ils en déduisent que sa présence est un avertissement d’un danger imminent.
Après avoir échappé à un attentat provoqué par Orgonetz, le second du SMOG, les deux reporters rejoignent leur hôtel pour être témoins de l’assassinat de Hiller, ancien compagnon de Bob. Un message laissé par ce dernier stipule d’aller récupérer un paquet chez un pharmacien coréen et de le remettre à l’Ambassade de France à un dénommé Silbet.
Celui-ci est assassiné et Bob reste détenteur du mystérieux colis qui, une fois ouvert, révèle deux statuettes de jade, un original et sa copie. Il apprend que cette figurine dupliquée qui a disparu de la circulation depuis très longtemps a le pouvoir de porter chance à son propriétaire.
Il est évident que beaucoup de monde est intéressé pour se l’approprier.
Par phibes, le 1 janvier 2001
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Scénariste :
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dessinateur :
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Coloriste :
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Éditeur :
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Sortie :
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ISBN :
2803610124
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Notre avis sur BOB MORANE #26 – Le jade de Séoul
L’organisation criminelle SMOG refait parler d’elle en la présence de la belle Ylang-Ylang et du criminel pervers Orgonetz, l’homme aux dents d’or. Ce dernier a une haine implacable contre Bob Morane qui lui inflige à chaque rencontre une correction retentissante.
De même, l’ombre jaune reparaît par l’intermédiaire de ses fameux dacoïts, bras armés de cette organisation dont le représentant suprême est le mongol Ming, éternel détracteur de Bob Morane.
Cette aventure séoulienne se lit plaisamment portée par une intrigue légère et sans éclat particulier dont le fil conducteur est le jade de Séoul, statuette emblématique. On pourra relever l’habileté d’Henri Vernes à mêler sa fiction avec la réalité historique du pays coréen en faisant traverser les siècles une figurine à l’effigie du Bouddha et en faisant évoluer ses personnages dans un pays meurtri par sa division territoriale.
Les graphiques perpétuellement réalistes de Coria présentent des arrière-plans moins détaillés que d’accoutumée mais toujours aussi efficaces. Les quelques scènes nocturnes, avec leurs ombres étendues ont un rendu superbe et précis.
Si vous souhaitez connaître les effets d’une sombre machination ourdie par un homme sans scrupule, le jade de Séoul est tout conseillé.
Par Phibes, le 7 août 2007