BOB MORANE
Le châtiment de l'Ombre Jaune
Suite à la disparition du Commandant Bob Morane, son ami Bill Ballantine n’a de cesse de traquer son adversaire de toujours, l’Ombre Jaune. Pour ce faire, dopé par l’assassinat de son complice et après avoir obtenu des bribes d’informations par Jack Star mourrant, il se rend en Birmanie. Maintes fois menacé durant son long périple dans un territoire sauvage, le colosse irlandais est mis en relation avec M. OhOh qui dirige les drapeaux verts et qui garde une dent contre l’Ombre Jaune. Renseigné sur le repaire du terrible mongol, Bill pénètre le territoire des hommes velus rouges où bien des dangers l’attendent, tout comme un étrange couple formé d’un lépreux et d’une jeune fille.
Par phibes, le 1 janvier 2001
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Scénariste :
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dessinateur :
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Éditeur :
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Sortie :
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ISBN :
280361409X
Notre avis sur BOB MORANE #34 – Le châtiment de l’Ombre Jaune
"Le châtiment de l’Ombre Jaune" est la seconde partie de l’histoire entamée dans le tome 33 à l’issue de laquelle Bob Morane disparaît en Egypte dans un bouillon d’écume touché en plein cœur par une balle tirée par l’Ombre Jaune alias Ming. Bill Ballantine est donc seul, à présent, pour ouvrir les bans de ce nouvel opus. Amer, il est hanté par son désir de vengeance à l’encontre du mongol.
Henri Vernes fait traverser à son géant rouquin moult territoires sauvages et exotiques pour un face-à-face que l’on présume actif. L’aventure "à l’irlandaise" n’apporte pas énormément de suspense et d’originalité excessive, celle-ci étant quelque peu tronquée par l’absence de Bob Morane. Seuls les hommes velus rouges que l’on verra très peu et qui pourtant présageaient par le premier de couverture une intrigue tournant autour de ces phénomènes, et les apparitions opportunes d’un lépreux déguenillé accompagné d’une jeune fille amène un soupçon de questionnement. Malgré tout, dès le début de l’aventure, on subodore un final plutôt classique et sans grand bouleversement dans la série.
Le dessin, quant à lui, est dans la lignée des tomes précédents. Réaliste dans sa conception, le style de Coria est de grande qualité et rehausse l’intérêt de ces péripéties exotiques. Les décors birmans sont superbement exécutés conformément à leurs originaux et témoignent d’une recherche documentaire sur les monuments de ce pays. Les flash-back sont nombreux et tranchent bien avec le présent grâce à la mise en noir et blanc des planches correspondantes.
Vous qui êtes fan de cette longue série, seriez-vous prêts pour une incursion birmane sur le territoire des petits hommes rouges ? Rien n’est plus simple, suivez l’ombre du géant Ballantine dans son action punitive.
Par Phibes, le 5 mai 2008
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