BOB MORANE
L'exterminateur

A la suite d’une interpellation par la police de New York, Sven Londorf, malfaiteur athlétique au passé criminel chargé est enrôlé de force par l’U.S.C.B.E.R.C. pour y subir des opérations bioniques.
Deux ans plus tard, alors qu’il est en mission dans le désert de Mohave, il est « récupéré » manu militari par le S.M.O.G. en vue de sa « reprogrammation » pour éliminer tout opposant à cette organisation.
A l’aéroport de San Francisco, Bob Morane et Bill Ballantine ont l’occasion de rentrer en contact avec l’individu en question doté d’une force prodigieuse poursuivi par le C.I.C.. Ce service du contre-espionnage informe les deux hommes du danger qu’ils courent compte tenu des relations houleuses qu’ils ont avec le S.M.OG..

Par phibes, le 1 janvier 2001

Publicité

Notre avis sur BOB MORANE #40 – L’exterminateur

Le S.M.O.G., organisation criminelle aux ramifications mondiales à la tête de laquelle se trouve Ylang-Ylang, refait parler d’elle dans cet épisode. Nous retrouvons donc, hormis la sculpturale chinoise, son homme de main, Roman Orgonetz, toujours à l’esprit retors surnommé l’homme aux dents d’or. Mais aussi, intervient dans le récit, Monsieur Ming dit l’Ombre Jaune, toujours désireux de détruire le monde moderne pour asseoir son pouvoir machiavélique.
Bob Morane se trouve donc dans cet épisode en face de ses deux principaux détracteurs qui poursuivent séparément des buts similaires.

L’exterminateur est une aventure qui se veut très active, en grande partie due à la course-poursuite engagée par les différents protagonistes à l’encontre d’un être indestructible mi-homme, mi-robot. Des explosions, des fusillades, des combats à mains nues sont à l’ordre du jour laissant une toute petite place à la romance récurrente entre Bob et l’asiatique Ylang-Ylang.

L’histoire est agréable sans être transcendantale. Son côté sympathique est dû surtout aux graphiques remarquables de Coria qui nous affiche une palette réaliste de décors impressionnants. Les vignettes représentant des évènements nocturnes sont de toute beauté et traduisent parfaitement la volonté de l’auteur à détailler au maximum ses œuvres.

Cet album est à réserver aux inconditionnels de Bob Morane et à ceux qui apprécient les aventures fantastiques d’un genre plutôt classique.
 

Par Phibes, le 26 juin 2007

Publicité