BOB MORANE
Les dents du Tigre 2/2

Après avoir échappé à Kuo-Ho-Tchan et à sa soldatesque asiate, Bob Morane et ses associés ont pu rejoindre les États-Unis pour avertir les autorités américaines du péril imminent qui les guettent. Grâce à leurs précieux renseignements, la tentative asiate de semer le chaos mondial est étouffée immédiatement. Toutefois, si le despote a perdu la première bataille, il n’en demeure pas amoindri pour autant et lance ses troupes contre les USA par voies aériennes et terrestres. C’est en pleine bagarre à laquelle Bob et Bill participent activement, qu’ils tombent sur Roman Orgonetz, leur éternel adversaire, qui, une fois maîtrisé, révèle que Kuo-Ho-Tchan a construit une arme secrète, la terreur verte. Les autorités américaines qui prennent la menace au sérieux, désignent alors Bob Morane et Bill Ballantine pour retourner dans le repère souterrain de l’asiate sur le plateau de Leng et y subtiliser les documents s’y référant.

Par phibes, le 18 avril 2010

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Notre avis sur BOB MORANE #46 – Les dents du Tigre 2/2

L’intrépide agent international Bob Morane revient en ce mois d’avril, un an jour pour jour après son escapade aventureuse sur les plateaux himalayens au cœur desquels sa quête de vestiges archéologiques concernant l’empire Mu a pris des airs de troisième guerre mondiale.

Henri Vernes reprend le cours de son récit antérieur et donne, par le présent tome, une fin à la menace asiate. Pour ce faire, il nous plonge en plein conflit universel (plutôt orienté Etats-Unis) et nous offre quelques belles scènes de combat auxquels Bob Morane, ça va de soi, et son ami Bill Ballantine ne manquent pas de participer, tout d’abord par envie d’en découdre avec leur ennemi juré puis par mission interposée pour le compte des services américains. Aussi, les deux agents vont-ils être à nouveau à pied d’œuvre pour un retour aux sources imprévu.

L’aventure, qui demeure usitée dans ses entournures, est bien sympathique mais souffre à certains moments, à mon goût, d’un traitement trop rapide dans la succession des évènements. Certes, on peut convenir que traduire en 48 planches un scénario du volubile Henri Vernes n’est nullement aisé et oblige quelques césures raccourcissantes. Malgré tout, les péripéties sont bien "punchies" et font la part belle aux rencontres guerrières. Curieusement, elles sont l’occasion de faire apparaître l’un des antagonistes perpétuels de Bob Morane, Orgonetz, qui fait certes une brève apparition mais bénéfique pour la suite de l’équipée.

La participation de Coria est bien sûr remarquable. Son style, un tantinet classique dans le découpage des planches, reste des plus réalistes et révèle un savoir-faire toujours aussi pointu. On se plait à apprécier les superbes décors sur fond de guérilla, empreints d’une véracité confondante. De même, le travail qu’il mène sur les actions guerrières est payant voire explosif et évite subtilement le côté statique préjudiciable.

Une fin d’aventure bien énergique qui conforte le héros dans sa position de gardien de l’humanité et les auteurs dans la maîtrise de leurs péripéties.

 

Par Phibes, le 18 avril 2010

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