CORTEGE DES CENT DEMONS (LE)
Tome 2

Quatre histoires composent ce second tome du Cortège des cent démons :

Mekakushi-Oni :

Ritsu se souvient bien de ces parties de Colin-Maillard, chez lui, quand il était enfant. Dans certains de ses cauchemars lui revient d’ailleurs un mauvais souvenir relatif à ces jeux enfantins : une personne tapie dans l’ombre l’attrape et le tire à elle.

La mère de Ritsu donne à domicile des leçons d’arts d’agrément. Un jour, toutes ses élèves repartent après le cours, mais une paire de sandalettes reste. Aucune des élèves n’est pourtant repartie en chaussettes ! C’est clair : un esprit a pris ses quartiers dans la maison…

La cérémonie du pilier sacré :

Une branche éloignée de la famille de Ritsu et de sa cousine Tsukasa, les Sano, a fait appel à cette dernière pour qu’elle prenne part à la cérémonie du pilier sacré. Elle a été choisie car elle correspond au profil (âge, longueur des cheveux…) mais se rend bien vite compte que ce qui ne devait être qu’une petite danse à effectuer s’avère vite être une tâche bien difficile.

Voilà de très nombreuses années que les Sano n’ont plus fait cette cérémonie. Leur vie de tous les jours et leurs dettes leur ont fait mettre de côté cette tradition. Mais leur attitude a probablement favorisé l’arrivée de mauvais esprits dans la maison. Pour preuves, ces deux décès récents dans la famille, et la grand-mère qui semble bien ne plus en avoir pour bien longtemps…

Le jardin du cannibale :

Jadis, un enfant très difficile avait été mis à l’écart de sa fratrie. Isolé, il le fut jusqu’à ce qu’un jour, sa sœur, prise de pitié, ne le fasse sortir de sa solitude. Empli de la haine qu’il avait accumulée des années durant, il se vengea et tua quasiment tous les membres de sa famille avant d’en manger certains, même !

Un jour, Aoarashi (le démon qui habite le corps du père de Ritsu) fait entrer chez eux un homme qui laisse un paquet recelant une mystérieuse maquette reproduisant deux maisonnettes sur un terrain traversé par un ruisseau. Bien que l’étrange consigne soit donnée qu’il ne faut pas intégrer à la maquette un pont qui manque pour aller d’une rive à l’autre du ruisseau, la grand-mère de Ritsu passe outre, délivrant alors un esprit qu’il faudra alors neutraliser…

Derrière le paravent :

De derrière le paravent placé à côté du futon où Ritsu s’est alité pour combattre une fièvre proviennent des bruits qui le font se lever. Il y découvre des esprits en train de disputer une partie de Mah-Jong contre un humain. Une partie où l’enjeu est de la plus grande importance…

Par sylvestre, le 1 janvier 2001