DOSSIER A.
Le continent perdu

Le riche Wilhelm Endre a en sa possession le journal d’un certain Paul Schliemann qui se dit le petit-fils de Heinrich Schliemann, homme reconnu comme l’un des pères de l’archéologie depuis qu’il a découvert, lors de fouilles, un objet prouvant à ses yeux l’existence de l’Atlantide, cette cité engloutie que Platon évoquait dans ses écrits il y a fort longtemps.

Wilhelm Endre a rassemblé des mécènes dans l’espoir de pouvoir financer l’objectif de sa vie : trouver l’Atlantide. Il a pris soin de donner à chacun un masque afin que personne ne sache qui est qui pour que leur sécurité soit garantie au mieux avant de les mettre en garde contre une mystérieuse organisation qui oeuvrerait pour préserver à tout prix les secrets de la fameuse cité engloutie.

Wilhelm Endre a proposé comme explorateur pour l’expédition qu’il veut financer le Japonais Schuzo Iriya, un jeune archéologue lâché par ses pairs pour avoir développé une thèse sujette à polémique relative au tombeau du roi Arthur, mais à qui il avait à l’époque envoyé un message de sincère soutien. Et il a envoyé sa fille, Yuli, à la recherche de ce Tokyoïte.

La réunion masquée accueillait-elle un participant malveillant ? Toujours est-il que très peu de temps après qu’elle ait eu lieu, Wilhelm Endre trouva la mort et Yuli, ayant retrouvé Schuzo Iriya à Tokyo, allait comprendre que le rêve de feu son père et que son désir de le réaliser avaient réveillé les avidités du monde des chasseurs de trésors…
 

Par sylvestre, le 8 novembre 2009

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Notre avis sur DOSSIER A. #1 – Le continent perdu

Il présente tellement d’atouts qu’on pourrait faire l’éloge de ce premier volume de la série Dossier A rien qu’en le comparant à d’autres références manga de qualité !

Il rappelle en effet une série comme Zipang tant on mesure l’importance du travail de documentation qui a dû être rassemblée, étudiée et assimilée par le scénariste. Il rappelle aussi quelque part une série comme Les gouttes de Dieu par son petit côté résolutions d’énigmes ayant trait au domaine concerné, à savoir l’archéologie. Il rappelle enfin Le sommet des Dieux par le fait que cette fiction est une quête dont la source provient de la véritable Histoire…

Que du bon, quoi. Et cette liste, finalement, ne concerne que la partie narrative du travail réalisé sur la série. Alors, lorsque j’ajouterai qu’en plus, le dessin est d’une très grande qualité, qu’il permet à des personnages bien sympathiquement croqués d’évoluer dans des paysages et des décors non seulement précisément reproduits, mais en plus diversifiés, vous comprendrez que Dossier A est une fiction à ne vraiment pas dédaigner.

Entre réalité et fantasmes de chasseurs de trésors avides de faire dévoiler à la mythologie ses derniers secrets, cette saga démarrant de la plus belle manière vous appelle : ne se pose-t-elle pas ainsi elle-même comme un véritable trésor à découvrir ?!?

Complète en 15 tomes au Japon, c’est aux éditions Delcourt qu’elle a débuté en octobre 2009 dans sa version francophone avec ce tome 1 qui saura combler les lecteurs de fictions seinen les plus exigeants.
 

Par Sylvestre, le 8 novembre 2009

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