DREAMLAND
Feu !

Terrence est lycéen. Il a perdu sa mère dans un incendie et les cauchemars qu’il fait depuis ce jour-là le ramènent à ce douloureux souvenir. Terrence a maintenant horreur du feu, mais une nuit, dans un rêve, il parvient à maîtriser sa peur du feu. Grâce à cela, dans le monde de ses rêves, il devient un "voyageur" doté du pouvoir du feu ; un pouvoir dont il ne sait au début absolument rien !

Maintenant qu’il est un "voyageur", Terrence maîtrise ses rêves quand il dort. Là où il vit côté rêves, c’est Dreamland, un endroit plus structuré qu’il n’y paraît où Terrence va faire des rencontres, certaines agréables, d’autres moins…

Par sylvestre, le 1 janvier 2001

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Notre avis sur DREAMLAND #1 – Feu !

Cherchez l’intrus parmi les auteurs édités chez Pika. Alors ? Et bien non, il n’y en a pas ! Ce n’est pas parce que le jeune Reno Lemaire est français qu’il n’est pas un mangaka à part entière. Et il le prouve avec ce tome. Dreamland est sa première série.

Le héros, Terrence, est un personnage dans lequel bon nombres de lecteurs pourront se retrouver : il est un lycéen tout ce qu’il y a de normal. Par contre, lorsque l’action passe du côté du rêve, à Dreamland, tout devient possible. C’est un monde parallèle dans lequel arrivent certains pendant leurs rêves et duquel ils disparaissent dès qu’ils s’éveillent. Grâce à cela, Reno Lemaire s’ouvre un horizon infini. Dreamland est tantôt un monde où tout est joli, tantôt le théâtre de combats entre créatures cauchemardesques. Les aventures qui vont s’y dérouler peuvent donc être de tout acabit ! Le premier contact que le lecteur aura avec Dreamland est très humoristique. C’est un bon point pour se donner envie de s’y attarder !

Quand Terrence est réveillé, c’est à Montpellier qu’il évolue, qu’il va au collège, qu’il drague ou se dispute avec Ben, son frère. Il faut dire que Montpellier est la ville où vit l’auteur et quelques cases par-ci par-là nous la montrent.

Dynamique et originale, cette BD mérite qu’on y jette un coup d’œil, d’autant que les mangakas français ne sont pas encore très nombreux. Côté graphisme, le dessin oscille entre de bons coups de crayon et des croquis de qualité moindre comme on en trouverait sur les marges de cahiers d’écoliers. Mais les codes du manga sont bien présents et ma foi, bien maîtrisés. Dynamisme, rythme, découpage, trames, tout y est ! J’ai juste regretté quelques textes trop petits sur lesquels on est obligé de forcer l’œil.

Ce tome 1 est un coup d’essai réussi pour Reno Lemaire. Espérons que le tome 2 confirmera la tendance !

Par Sylvestre, le 3 octobre 2006

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