FORTUNE DES WINCZLAV (LA)
Danitza 1965

Nerio, le fils de Thomas Winch et de la jeune Priscilla, est donc dorénavant aux commande de l’Empire financier que son père à progressivement bâti. Son premier but est d’étendre ses activités, avec l’aide de sa grand-mère Julie et sa tante Elizabeth. Très vite, ses méthodes ne font pas dans la dentelle pour éliminer ses concurrents, il se forge une réputation de requin solitaire, sans héritier. cependant, un jour, il entend parler d’une lointaine branche familiale en Yougoslavie, et plus particulièrement d’une cousine appelée Danitza, en fuite avec son petit garçon qui porterait le nom de… Largo… Nerio fait jouer ses relations pour les retrouver…

Par fredgri, le 24 septembre 2023

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Notre avis sur FORTUNE DES WINCZLAV (LA) #3 – Danitza 1965

Pour ce dernier volume de la trilogie, Jean Van Hamme et Philippe Berthet se concentrent sur l’évolution de Nerio, avant que Largo n’arrive dans la boucle.
On voit ainsi, le jeune homme agrandir son empire et développer une personnalité sans pitié, dur en affaire et n’hésitant pas à manipuler les uns et les autres. On voit déjà se profiler l’univers de la série Largo Winch, un mélange entre le monde des affaires et thriller.

Toutefois, Van Hamme recolle progressivement tous les morceaux. Il revient sur la branche yougoslave de la famille Winczlav, sur le cadre politique/guerre civile de l’époque (ça se passe au milieu des années 60) et sur la situation extrêmement précaire qui entoure la naissance du petit Largo. On sent bien que le drame marque cette famille au fer rouge, mais Nerio semble être l’élément stabilisant de tout ça, celui qui va permettre de tout raccorder, de tout fixer, une fois pour toute.
Le scénariste prend son temps pour davantage développer son récit, qui est du coup moins elliptique que dans les deux précédents tomes. Certes, il y a des références qui renvoient sur la série mère, mais tout est travaillé de façon très cohérente.

Un triptyque qui permet de redécouvrir Largo Winch sous un autre angle, avec de nouveaux enjeux. L’intrigue est vraiment prenante, avec une façon d’alterner les situations aux États Unis et en Yougoslavie assez habile. Du coup, on en viendrait presque à reprendre la série depuis le début…

Graphiquement, c’est une bonne idée aussi d’avoir confié le projet à Philippe Berthet, même si son trait se fige de plus en plus, je trouve. Il apporte un côté décalé, en marge du traitement de Francq, qui fait du bien.

Je vous conseille de relire ces trois volumes en une fois, afin de mieux apprécier les divers développements.

Très conseillé, et pas seulement pour les fans irréductibles de Largo Winch.

Par FredGri, le 26 septembre 2023

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