HAUTEVILLE HOUSE
Mélancholia

Avec ce récit, Duval s’intéresse davantage à Eglantine, l’agent special d’Hauteville House. Suivie de Georges, elle retrouve la piste du fantôme de Paris, dans l’asile Seward à Londres. Nous apprenons qu’il est victime d’une malédiction et que des guerriers zoulous sont sur sa piste. Il lui offre, comme héritage, une énorme fortune. Mais pour ce trésor, elle doit lire le recueil d’un jeune poète inconnu jusque là : un certain Verlaine.
Duval nous entraine donc à la suite d’Eglantine, dans cette nouvelle aventure, mais il nous montre que quelque chose se trame quelque part en Afrique du Sud.
De Londres jusqu’au Witwatersrand, il nous embarque avec une rare facilitée dans cette nouvelle intrigue. On ne se lasse pas de cet univers steampunk et uchronique. Le Londres de cette période est excellent, il y a encore de très bonnes trouvailles dans ces pages.

Quand à la partie dessin, Thierry Gioux, sur un story-board d’Emem, nous enchante par son trait et ses bonnes idées visuelles. La couverture donne une idée du Londres, par exemple, qui nous attend dans ces pages. Le ryhtme est au rendez-vous. De l’action, des surprises aussi. Gioux fait du bon boulot, tout simplement. Un travail qui est justement bien mis en avant par les couleurs inspirées de Nurya Sayago.
Un tome qui ouvre un nouveau cycle, qui nous conduit dans d’autres endroits du globe et qui nous donne envie de suivre Eglantine, Gavroche et les autres dans de nouvelles aventures. LA série steampunk à suivre du moment.

Par BERTHOLD, le 2 novembre 2018