HAUTEVILLE HOUSE
Le roi zoulou

Ce qui est bien avec Hauteville House, c’est que nous ne savons jamais où Duval et ses camarades vont nous entrainer. Comme avec ce 18ème tome qui nous fait voyager jusqu’à des contrées reculées et perdues d’Afrique.

Fred Duval continue de nous entrainer dans des aventures rocambolesques et étonnantes. Cette fois-ci, nous suivons d’une part, Eglantine et Georges, et de l’autre, Gavroche et Arthur Blake. Au final, tout ce petit monde se rejoint, pour nous laisser dans une situation inconfortable, dont le dénouement se déroulera dans le prochain épisode.
Episode, c’est bien le mot qu’il faut utiliser pour cette série. Fred Duval est parvenu à remettre au gout du jour cette verve feuilletonesque qui a fait les beaux jous des lecteurs du début du XXème siècle. C’est vrai qu’il se passe toujours quelque chose qui relance l’intêret du lecteur.
Ici encore, Duval n’a pas fini de nous étonner et de nous surprendre. Il y a notamment quelques bons rebondissements. Il s’amuse à glisser des personnages historiques et des clins d’œil à quelques monuments de la litterature. Un petit jeu que le lecteur apprécie.

Thierry Gioux, de son côté, fait toujours du bon travail. Sur un story-board d’Emem, il donne du rythme à cette aventure, il s’amuse avec ces dirigeables, ces véhicules steampunk et quelques décors d’époque. Il y a de belles trouvailles dans certaines cases et quelques bonnes idées dans la mise en page et certaines ambiances. Ambiances superbement mises en couleurs par Nuria Sayago, très inspirée par ces divers coins du monde.

Un bon tome qui nous garde toujours en éveil en lisant les aventures de Gavroche et de ses camarades. On a très envie de connaitre la suite.

Par BERTHOLD, le 4 novembre 2020