INGUINIS ORIGINES
A principio ad finem

Bien que Nicomède ai disparu, Chrysanthe est plus que jamais décidée à lui racheter son affranchissement, et pour cela il y a toujours ce précieux papyrus qui devra ensuite être signé par Agryppa lui-même. Cependant, à force de fouiller de tous les côtés, elle finit par se faire remarquer, surtout après qu’elle ai découvert l’existence de l’obscure et secrète École du sang des femmes qui forme des femmes gladiateurs.

Par fredgri, le 1 décembre 2023

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Notre avis sur INGUINIS ORIGINES #2 – A principio ad finem

Suite et fin des péripéties érotico-historiques de la belle Chrysanthe qui cherche toujours, par tous les moyens, à s’affranchir de son maître Nicomède.
Le cadre de la série reste donc la Rome antique, dans les traces d’une jeune femme qui doit rapidement se résigner à utiliser son propre corps pour obtenir ce qu’elle veut. Femme esclave, elle n’a malheureusement pas d’autres moyens pour avancer. En parallèle, Chrysanthe est surtout une héroïne très forte et résolue à prendre son destin en main pour enfin avoir accès à une éducation, à la liberté.

Bien que l’intrigue développe pas mal de ponts avec l’Histoire, les auteurs se servent régulièrement de ce cadre pour glisser leur héroïne dans une multitude de scènes plutôt démonstratives, nous montrant ainsi les mœurs de cette Rome très hiérarchisée, ou les esclaves n’étaient guère plus que des objets utilisables jusqu’à l’usure.
Toutefois, malgré ce filtre très adulte, on devine un très gros travail de documentation, à la fois pour l’écriture, mais surtout pour l’aspect graphique. Tout fait extrêmement crédible, avec une vraie attention portée aux us et coutumes de cette civilisation, le quotidien, les objets, les vêtements. C’est assez passionnant de se laisser immerger dans tout ça.

Alors oui, il y a du cul, oui, c’est bel et bien un album que l’on pourrait cataloguer comme X, mais je trouve que malgré tout le scénario ne se contente pas de ça, Katia Even nourrit son intrigue de plusieurs références très bien gérées. C’est du très bon travail historique.

Une série qui mériterait d’être redécouverte.

Par FredGri, le 17 décembre 2023

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