JONATHAN
Le berceau du Bodhisattva
Jonathan se retrouve à Leh, au Tibet, avec Drolma, la petite fille. Sur place il rencontre Sandy, la belle infirmière qui s’est jadis occupée de lui, à la clinique, du temps ou il était amnésique. Cette dernière demande alors à Jonathan s’il voudrait faire le guide pour une mission humanitaire qui doit convoyer des médicaments au monastère de Theksey Gompa. Mais alors que commence l’expédition, la petite Drolma découvre que les soi-disant médecins de la Croix Rouge ont, en fin de compte, pour mission d’assassiner le jeune futur Dalaï Lama… Jonathan et Drolma décident donc d’aller sauver l’enfant !
Par fredgri, le 4 octobre 2013
-
Scénariste :
-
dessinateur :
-
Coloriste :
-
Éditeur :
-
Genre s :
-
Sortie :
-
ISBN :
9782803613212
Publicité
Notre avis sur JONATHAN #4 – Le berceau du Bodhisattva
Dans ce nouvel album on retrouve la petite Drolma rencontrée dans le précédent opus. Elle accompagne Jonathan et ensemble ils vivent de légumes vendus sur le marché, de fruits récupérés par-ci par-là.
Mais, très vite, Cosey glisse une nouvelle fois dans l’aventure en amenant cette histoire de complot pour assassiner le jeune enfant qui se destine à devenir le prochain DalaÏ lama. Ainsi, l’auteur allie son amour de la spiritualité avec une intrigue très bien construite et captivante ! Certes on s’éloigne du côté plus "léger" du tome 3 avec un scénario qui privilégie davantage le rythme et moins la caractérisation. C’est toujours agréable à lire, mais du coup c’est un tantinet moins profond. Néanmoins cela reste un très bon album qui nous initie doucement aux mystères des moines tibétains sans pour autant être rébarbatif et trop scolaire. Cosey tisse donc très habilement une intrigue à la fois très prenante et instructive.
Sur le plan graphique, il atteint sa vitesse de croisière avec un dessin superbement épuré et une belle gestion des informations visuelles, c’est très beau. Son trait s’affirme de plus en plus, il s’est définitivement débarrassé de son premier style très emprunt des leçons de Dérib.
A la finale, on a un album un peu en deçà de son magnifique prédécesseur, on a le sentiment que Cosey veut inscrire sa série dans quelque chose de plus dynamique, de moins personnel et même si cela donne une lecture vraiment très agréable on espère retrouver ensuite cette exceptionnelle étincelle qui nous a charmé juste auparavant !
Par FredGri, le 4 octobre 2013