KABBALE
Automne

Tout un quartier de la ville a été ravagé par une explosion suivie d’un incendie. Les témoins parlent d’une sorte de "serpent"… une attaque terroriste serait-elle à l’origine de cette catastrophe?
Gaël, se réveille le lendemain de ces évènements dans la chambre d’une jeune fille qu’il ne connait pas.
Pourquoi et comment est-il arrivé là?
Comment se fait-il que ses vêtements soient brulés et maculés de sang?
Qu’est devenue Carole, son amour caché?

Par aub, le 1 janvier 2001

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Notre avis sur KABBALE #3 – Automne

Il y a des bédés comme celle-ci qui sont un peu difficiles d’approche et pourtant qui n’en restent pas moins intéressantes.
Ce 3° opus de Kabbale, réalisé entièrement par Grégory Charlet, a été pour moi assez difficile à ingurgiter et pourtant j’avais adoré les deux premiers tomes. Je ne pense pas que celui-ci soit si différent ou plus compliqué que les autres, mais probablement que sa narration et surtout la profondeur dans laquelle s’enfonce le lecteur, fait que j’ai eu du mal à m’accrocher cette fois-ci.
Alors, prenant mon courage à deux mains, je me suis replongé une deuxième fois dans le volume, me disant que c’était probablement mon esprit qui n’était pas très disposé à lire cette BD, et bien même à la deuxième lecture, j’ai vraiment été déboussolé.
Je crois que l’ouverture du récit à l’entière imagination du lecteur m’a totalement désorienté, j’ai certainement besoin de plus de frontière dans mes lectures. Il y a aussi un côté très réaliste de notre vie social, mêlé à une violence et une puissance de l’amour qui rend aussi cette oeuvre très déroutante, car le personnage principal change souvent de pensées et d’envies, en allant régulièrement dans les extrêmes.
Sinon, du côté du dessin, c’est un vrai régal, avec des planches qui sont magnifiques. Le coup de crayon de Grégory Charlet est vraiment identifiable parmi de nombreux autres.
J’adore aussi la couverture qui est uniquement composée d’une illustration, sans aucune annotation, ni aucun logo. C’est une bien belle initiative, car l’on peut ainsi profiter de toute l’ampleur du dessin.

Bon allez, je vais relire la série entièrement, je suis sûr et certain que je passe à côté de quelque chose… mais quoi?

Par AUB, le 15 mars 2006

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