KEN-ICHI
Le disciple ultime

Ken-Ichi est lycéen. Passionné de lecture, il lit tous les soirs si tard que chaque matin, immanquablement, il arrive en cours en retard. Ken-Ichi n’a pas vraiment d’amis. Depuis toujours, il est celui qui ne sait pas s’imposer. Il est même surnommé le chétif. Oui, c’est vrai, il s’est inscrit à un club de karaté, mais les autres, des brutes épaisses, font tout pour le rabaisser, l’humilier, bref, le dissuader de continuer.

Un jour, une nouvelle élève arrive dans sa classe. Miu, c’est comme cela qu’elle s’appelle, se fera embêter peu de temps après, dans la rue, et Ken-Ichi volera à son secours. Son intervention ne sera pas couronnée de succès, mais à sa grande surprise, il verra que Miu sait très bien se débrouiller toute seule : elle terrassera les quatre armoires à glace à qui elle avait affaire avec une facilité, une agilité et une force déconcertantes !

Ken-Ichi demandera alors à Miu qu’elle lui enseigne ses techniques de combat…
 

Par sylvestre, le 1 janvier 2001

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Notre avis sur KEN-ICHI #1 – Le disciple ultime

De nouveaux héros sympathiques arrivent dans votre mangathèque ! Ken-Ichi, le garçon peu sûr de lui et qui ne connaît du monde que ce qu’il lit dans ses livres ; et Miu, la belle lycéenne sportive qui maîtrise sur le bout des doigts plusieurs arts martiaux !

La rencontre entre ces deux lycéens sera le point de départ d’une amitié forte et le déclencheur pour Ken-Ichi d’une nouvelle manière d’aborder la vie : ne plus renoncer devant des épreuves en se donnant perdu d’avance mais gagner en assurance et triompher.

Beaucoup de positif anime ce premier tome. Tout d’abord dans la personnalité même des personnages : Ken-Ichi, s’il est un peu dans la lune, l’est parce qu’il est plongé dans ses livres sans arrêt. On aurait pu avoir un héros ado nolife gavé de jeux vidéo, mais non. Le lycéen a ce réflexe (qui se perd) d’aller chercher des solutions dans les livres. Une qualité en voie de disparition que les lecteurs adolescents à qui est destiné ce manga seraient bien inspirés de mettre à leur compte ! Miu, ensuite, qui a de l’or dans les mains grâce à sa maîtrise des arts martiaux mais qui n’en joue pas alors qu’elle pourrait en devenir la plus grosse peste de Tokyo ! Du positif, enfin, dans le message général, puisque s’il va être question de combat tout au long de la série, Ken-Ichi le veut en faveur des plus faibles.

Du combat, de l’humour et des jolies filles. La recette n’est pas nouvelle dans la littérature manga, mais la série Ken-Ichi semble pouvoir tirer son épingle du jeu. Ce premier tome est très agréable à lire et le dessin de Shun Matsuena, quoique sans réelle originalité, l’est aussi !

Les éditions Kurokawa mettent le paquet en faisant sortir simultanément le tome 1 et le tome 2. Un bon moyen pour le lecteur de prolonger le plaisir ; un moyen aussi pour l’éditeur de donner soif de la suite ! A la fin de ce premier volume, Ken-Ichi est accueilli au dojo Ryôzampaku où l’attend une sacrée brochette de personnages à découvrir. Comment l’histoire va-t-elle suivre son cours ? Tout est encore possible à ce stade. La lecture du tome 2 s’impose donc pour se faire une idée plus précise de ce que va pouvoir offrir Ken-Ichi, une série pour tous publics.
 

Par Sylvestre, le 16 mars 2008

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