MONDE DE MISAKI (LE)
Tome 1

Après la mort de sa mère, la petite Misaki et son père ont déménagé pour s’installer à Hohoro dans la maison de son grand-père maternel dont elle a hérité. Elle a bien quelques souvenirs de ses séjours dans cette maison, mais elle était très jeune, alors Misaki se souvient seulement qu’avant que la maison soit vidée au profit d’un musée, elle était pleine de squelettes d’animaux que son grand-père étudiait.

Dans sa nouvelle classe, Mizaki s’est fait une copine : Sanae. Un jour, en se promenant près du lac de Hohoro, les deux fillettes ont fait une rencontre extraordinaire : non seulement elle ont vu en chair et en os l’animal légendaire qui faisait la renommée de Hohoro sans que personne ne l’aie jamais vu (comme Nessie fait celle du Loch Ness), mais en plus, elles ont découvert qu’un baiser suffisait à métamorphoser l’animal, une sorte de plésiosaure tout mignon, en un petit garçon quelque peu sauvage qui pouvait ensuite reprendre son apparence animale au contact de l’eau !!!

Mizaki et Sanae, après avoir mis le père de la première et une amie dans la confidence, ont persuadé ceux-ci d’accueillir le petit garçon qu’ils ont baptisé Nio et qui semblait tout particulièrement attaché à Misaki. Une cohabitation hors du commun commençait !

Mais voilà qu’allait s’ajouter à cela un autre fait divers : des bandits ont perçu, en l’échange d’une otage qu’ils retenaient, une rançon en lingots d’or. L’avion dans lequel ils prenaient la poudre d’escampette a eu une avarie. Avant qu’il ne s’écrase, une passagère a sauté, avec le butin, et a fini dans les eaux du lac de Hohoro. Elle a été recueillie par un voisin de Misaki…
 

Par sylvestre, le 12 août 2009

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Notre avis sur MONDE DE MISAKI (LE) #1 – Tome 1

Voilà une bien belle surprise pour l’été ! Car derrière ses apparences de manga pour fillettes, le triptyque Le monde de Misaki a certes ses éléments shojô, comme ses petites héroïnes et le Nio animal qui est aussi kawaï que sa métamorphose humaine, mais il propose aussi, et assez vite, une intrigue loin des classiques histoires de cœur du genre. En effet, c’est à des bandits preneurs d’otages que Misaki et Sanae vont avoir affaire, et ce côté polar se marie terriblement bien au contexte bucolique et fantastique du mystère du lac de Hohoro…

Cette cohabitation entre deux styles se retrouve d’ailleurs dans les dessins qui sont tout en rondeurs lorsque sont représentés Misaki et son entourage, et plus réalistes, plus secs, lorsqu’il s’agit des "méchants" !

C’est quand même la partie fantastique qui l’emportera dans l’avis qu’on se fera de cette bande dessinée. Parce que ce Nio est une énigme vivante, d’abord, mais aussi parce qu’on ne sait pas encore quel rapport il y aura entre ce Nio et les travaux du grand-père de Misaki, ni entre elle et les bandits ou son voisin… Même le fait qu’une ville du coin se nomme Misaki, comme l’héroïne, participe à nous faire nous poser des questions ! Et de fil en aiguille, on est pris par l’histoire, mettant de côté les aprioris qu’avait suscités en nous la couverture.

Les amateurs des univers de Miyazaki devraient trouver leur bonheur dans cet agréable manga plein de surprises à découvrir absolument. Vivement la suite !!!
 

Par Sylvestre, le 12 août 2009

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