NORBERT L'IMAGINAIRE
La dame de trèfle

L’heure de la reconquête a sonné. Norbert, Le capitaine et monsieur I viennent de former un gouvernement d’union sacrée, chargé de rétablir les relations amoureuses entre Simon et Elodie. Mais les choses vont vite tourner au vinaigre.
La rencontre entre les anciens amoureux déclenche un désastre puisqu’au lieu de rendez vous, c’est un guet-apens qui attend Norbert : toute la glonékie est dévastée par un bombardement.
Nora a disparu, et une mystérieuse dame de trêfle a pris le contrôle d’elodie.
Dès lors, chacun doit rechercher au fond de lui même, afin de passer le cap, et de devenir enfin adulte.

Par Gdseb, le 1 janvier 2001

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Notre avis sur NORBERT L’IMAGINAIRE #3 – La dame de trèfle

Autant ne pas vous le cacher, je suis un grand fan de la série Norbert l’imaginaire. J’attendais donc ce troisième tome avec une grande impatience. Souvent, dans ces cas-là, lorsqu’on attend trop quelque chose, on est déçu.
Eh bien la dame de trèfle est l’exception qui confirme la règle. Je dois avouer avoir été très surpris, mais en aucun cas déçu, bien au contraire.
A l’image de leur héros Simon, cet album me semble être celui de la maturité pour ses auteurs tant il est maîtrisé. On sent que Vadot et Guéret ne laissent rien au hasard, qu’ils ont un grand souci de ce que va ressentir le lecteur.
Ce souci perfectionniste donne un album très réussi, très rythmé, et un très bon moment de lecture. La scène de bombardement façon Pearl Harbor du début est très accrocheuse.
Ceux qui ont lu les 2 premiers tomes doivent s’attendre à une reconquête convenue d’Elodie par Simon, et bien pas du tout. Au « je t’aime » du héros, Elodie répond un « à quel point tu peux être pathétique » dévastateur. Le ton est d’une façon générale un peu plus cynique : c’est le temps de la prise de conscience.
Les auteurs ont su utiliser leurs propres codes de façon remarquable, notamment sur l’utilisation des couleurs.
Ajoutez à cela un procédé narratif bien trouvé – des planches de pictogrammes très originales – de l’humour, des chansons, un dessin simple et efficace, et vous obtenez une Bd que j’estime indispensable : une BD qu’il faut lire plusieurs fois, pour en apprécier les différents niveaux de lecture, les multiples références (toujours présentes, mais moins évidentes), et découvrir une histoire qu’au fond, nous avons sans doute tous vécue.
Ne vous laissez donc pas rebuter par des préjugés (la couverture du tome 1 ou le titre qui font BD jeunesse), et jetez vous sur cette série. Je vous promets que vous ne le regretterez pas.

Par Gdseb, le 12 janvier 2004

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