ombre des Lumières (L')
Dentelles et Wampum
Le Chevalier de Saint-Sauveur, criblé de dettes et qui est menacé de mort par le mari d’Eunice de Clairefont, a embarqué sur un navire qui le conduit en Nouvelle-France. Il est accompagné de Gonzague, son valet, et de l’iroquois Adario. C’est à bord de ce bateau qu’ils font la connaissance de Mademoiselle d’Archambaud, la fille du marquis d’Archambaud. Cette dernière se plaint au Chevalier du comportement de son serviteur. Saint-Sauveur pense à Gonzague, mais elle veut parler de l’indien…
Par berthold, le 2 octobre 2024
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Éditeur :
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Sortie :
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ISBN :
9782413078555
2 avis sur ombre des Lumières (L') #2 – Dentelles et Wampum
On avait laissé notre Chevalier de Saint-Sauveur contraint à l’exil, voguant vers la Nouvelle-France accompagné par l’Iroquois Adario et son valet Gonzague. Ce deuxième volet de L’ombre des Lumières nous emmène donc outre-Atlantique, dans cette partie alors française du Canada où les tensions avec les Anglais vont crescendo, avant que n’éclate la Guerre de sept ans en 1756.
Notre Casanova made in France reçoit une missive du Comte de Mirepoix qui, fâché que Louis XV ait nommé le fils Archambaud Commissaire ordonnateur et Maître des Requêtes plutôt que son fils, souhaite se venger. Cette jalousie de voir la noblesse d’épée intégrer un cercle restreint à Versailles amène Mirepoix à proposer à Saint-Sauveur de jeter la fille Archambaud, Aimée, dans les bras de son brave Iroquois, Adario.
Toujours sur fond d’échanges épistolaire, Alain Ayroles fait une nouvelle fois appel au machiavélisme et au talent d’intrigant du Chevalier de Saint-Sauveur pour mettre en application cette sournoise vengeance, dont la charmante Aimée va être la première victime. On s’amuse encore plus que dans le premier tome, l’écriture de l’auteur des Indes fourbes fait merveille pour bâtir une histoire aux multiples rebondissements, basculant dans une aventure sauvage aux confins de la civilisation. Et c’est aussi un sacré plaisir de retrouver le dessin de Richard Guérineau pour dépeindre ce monde que tente de s’approprier l’homme blanc, mobilisant aux passages les tribus autochtones comme alliées.
Ne boudons pas notre plaisir, L’ombre des Lumières est une fiction historique jouissive portée par une écriture singulière et un dessin lumineux et convaincant ! Vous pouvez même prendre le train en marche, la lecture de ce tome 2 ne nécessitant pas forcément celle du premier volume !
Par V. DEGACHE, le 2 novembre 2024
Dentelles et Wampum est le deuxième tome de la belle série d’Alain Ayroles et Richard Guérineau : L’Ombre des Lumières.
Dans ce second tome, nous embarquons vers la Nouvelle-France, avec le Chevalier de Saint-Sauveur, Gonzague, le valet philosophe, et Adario l’iroquois. Ce second opus va nous raconter la découverte de la Nouvelle-France par le Chevalier, mais aussi une histoire d’amour entre Adario et Mademoiselle d’Archambault. Déjà, nous allons découvrir qu’Adario n’est pas vraiment ce que Saint-Sauveur dit. Il ne s’appelle pas Asario et appartient à une autre tribu. Et le jeune homme qui ne peut épouser mademoiselle d’Archambault, va prendre la fuite avec elle, pour retrouver les siens. Le Chevalier, Gonzague et un guide vont se lancer sur leur piste.
Alain Ayroles écrit aussi un bon récit d’aventure. Des palais luxurieux de France aux forêts de Nouvelle-France, nous allons être transportés d’une terre à l’autre. Certes, le Chevalier de Saint-Sauveur n’apprécie pas trop la Nouvelle-France. Le scénariste nous réserve bien des surprises, nous enchantant aussi par la puissance de son texte.
Richard Guérineau, une nouvelle fois, laisse son talent exploser sur ces pages. C’est beau à voir. Les personnages sont puissants, ses Amérindiens ont une telle présence quand ils apparaissent. Ces paysages sont remarquables, que ce soit sous la neige ou au printemps.
Ce tome 2 de L’Ombre des Lumières est une belle lecture, une ode à l’aventure, à la liberté, que je vous invite à découvrir si ce n’est déjà fait. Deux artistes de grands talents pour une grande saga qui fera date dans l’histoire du 9ème art.
Par BERTHOLD, le 2 octobre 2024