PROTOCOLE PELICAN (LE)
Tome 3

Quelque part, perdu dans l’océan, sur une plate-forme.
Le professeur Kresse a changé de statut. Il est maintenant devenu le numéro 12 et a rejoint les autres dans leur quartier. Le professeur Winnipeg prend sa place. Les autres numéros n’acceptent pas l’arrivée du numéro 12 de la même façon. Isabel, la numéro 4, reste méfiante, mais elle y voit un moyen d’en apprendre un peu plus sur ce Protocole…

 

Par berthold, le 11 mars 2013

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Notre avis sur PROTOCOLE PELICAN (LE) #3 – Tome 3

La série Le Protocole Pélican est une sacré série, tout de même.

Richard Marazano nous convie a une excellente étude sur l’être humain tout en nous donnant un récit au suspense insoutenable et aux nombreux rebondissements. Le lecteur ne sait toujours pas à quoi s’attendre avec ce tome 3, bien que ce dernier nous dévoile quelques pistes au sujet de ce Protocole Pélican.
Ce nouveau tome ouvre d’autres pistes, en effet.

L’arrivée du numéro 12 semble changer les choses, mais aussi les faire avancer. Le scénariste développe la psychologie de ces personnages. Il les distingue en trois groupes. Il montre aussi comment certains, au sein des scientifiques ou des gardiens, se posent des questions sur le bienfondé de cette aventure. Mais tout se joue surtout au sein des numéros. Nous suivons aussi le parcours, à l’extérieur, du frère d’Isabel, David, qui trempe dans de sordides affaires. L’auteur donne de l’importance aux personnages secondaires faisant de certains les fers de lances de ce tome. Il instaure une atmosphère angoissante, claustrophobique qui, quelque part, vous file la chair de poule.

Ponzio, en fait, grâce à son dessin si réaliste, donne cette impression d’angoisse et de claustrophobie en sachant cadrer comme il faut les scènes se situant dans la plate-forme et même, quand nous sommes à l’extérieur, il nous donne cette sensation d’étouffement qui confère un certain ton à ce récit. Il n’y a que lorsque l’on voit cette bouteille en pleine mer que nous avons l’impression d’avoir un peu de liberté, de pouvoir respirer. Ponzio nous surprend aussi avec les expressions des personnages. Ce n’est plus du dessin, mais de la réalité. C’est incroyable comme rendu.

Le tome 3 montre la puissance de ce récit oppressant et angoissant. Marazano et Ponzio signent là une œuvre forte, dont la conclusion sera rendue dans le tome 4 et qui risque de laisser son empreinte dans le monde de la bande dessinée.
A découvrir.

 

Par BERTHOLD, le 11 mars 2013

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