SANG DU DRAGON (LE)
La pierre de Gaëldenn
Le corsaire Hannibal Mériadec est toujours à la recherche du trésor du capitaine Mell-Talec. En possession de la carte écrite à l’encre invisible, il se doit de récupérer la pierre de Gaëldenn détenue par la défunte Igilt qui lui permettra de lire ladite carte.
Capturés et emprisonnés au fort royal de Saint-Malo, le pirate et ses sbires s’évadent grâce à l’intervention elfique d’ Elween. Pourchassés par la police du Roi dirigée par Mallert et le Comte de Cagliostro et guidés par le livre de Lewig, ils font route vers la baie maléfique de la Dourdu pour prendre pied sur la tombe d’Igilt.
Pourront-ils récupérer l’objet de leurs recherches, sachant que l’appât d’un autre trésor protégé par les Anaons semble prendre corps au sein de l’équipage.
Par phibes, le 1 janvier 2001
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Scénariste :
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dessinateur :
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Éditeur :
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Sortie :
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ISBN :
2849465429
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Notre avis sur SANG DU DRAGON (LE) #2 – La pierre de Gaëldenn
La chasse au trésor dont il est question est également une quête sur la personnalité d’un pirate énigmatique.
Personnage stéréotypé, paré d’une jambe de bois et d’une redingote rouge capée, Hannibal Mériadec inquiète par ses décisions souvent prémonitoires et ses mutismes à répétitions. Ces comportements intrigants sont le reflet d’un passé douloureux que le lecteur appréhende progressivement au fil des flash-back qui parsèment le récit.
L’aventure contée est très appréciable et ce pour diverses raisons. L’ambiance dans laquelle se déroule l’intrigue n’a rien d’une quête guerrière à outrance dans laquelle les auteurs auraient pu, à coup de combats navals et d’échanges musclés, faire évoluer leurs personnages. L’action, qui est toutefois présente, ne baigne pas dans le sang et est environnée d’échanges souvent courtois et respectueux. Le fantastique flirte avec le légendaire dans une communion à la limite poétique.
Le découpage des planches est astucieux. Les vignettes étriquées et allongées sont pléthores et contribuent à étoffer grandement le récit.
Les dessins sont superbes, précis, expressifs, détaillés à souhait et évoluent dans des paysages bretons nuageux de rêve. Une mention spéciale sera attribuée pour les magnifiques exécutions colorées de bateaux et pour la réalisation en pleine double page de la tombe d’Igilt. Les gros plans des personnages conçus dans des espaces étroits sont d’une efficacité redoutable et contribuent à faire peser un climat inquiétant et intimiste.
Monsieur le lecteur, entendez l’appel du large au travers du regard vide d’Igilt et venez goûter, dans les embruns d’une quête légendaire, aux aventures du corsaire Mériadec. Yec’hed mat !
Par Phibes, le 28 juillet 2007
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