SIMON DU FLEUVE
Les esclaves

Dans un univers post-apocalyptique, les humains survivants tentent de réapprendre ces gestes ancestraux et oubliés qui ont fait la force de l’espèce humaine. Luttant pour leur vie et leur indépendance ils tentent d’échapper aux "maîtres des cités" survivants des cataclysmes et despotes en puissance. Simon du Fleuve est le défenseur de ces peuples opprimés, il poursuit sa route sans but si ce n’est celui de l’entraide collective. Plongez avec lui au coeur de ce monde dévasté et apprenez à retrouver la beauté des choses simples et à délaisser ce qui fait de l’homme un homme : Sa cruauté !

Par PEK, le 20 octobre 2010

Notre avis sur SIMON DU FLEUVE #2 – Les esclaves

 Ce tome 2 est, à mon humble avis, le plus passionnant et le plus poignant de cette splendide série.

La couverture entraîne d’ores et déjà le lecteur dans un univers qui diffère sensiblement du premier tome. Ce dessin n’est pas sans rappeler de trop nombreuses images et histoires des pires périodes de notre humanité. A votre avis ? Simon fait-il partie de ce troupeau d’humains traités comme des bêtes ? 

Le scénario est lui aussi tout exceptionnel ! Dans un subtil mélange d’action, d’espionnage, d’aventure et de cruauté, Auclair arrive à nous faire prendre conscience du véritable visage de l’homme dans sa frange la plus mauvaise, mais aussi de son plus beau incarné par Simon. Il n’y a ici aucune faiblesse, le récit coule de source, l’action suit son cours, les opprimés vont devenir les maîtres et les maîtres les esclaves. En finissant cet album, c’est une ode à la liberté que vous terminerez et quel que soit votre âge vous comprendrez que la BD peut avoir un visage philosophique voir métaphorique sur les évènements présents. 

Le dessin reste toujours aussi spectaculaire, dans un subtil jeu de plongée / contre-plongée Auclair sait nous faire voir à travers les yeux de Simon les attraits et le derrière des choses. Il sait orienter notre point de vue pour nous montrer la laideur des hommes.

En vérité je vous le dis, ne pas lire cette BD serait une hérésie, ne pas l’apprécier serait inexcusable ! 

Par PEK, le 20 octobre 2010

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