SIMON DU FLEUVE
Maïlis

Dans un univers post-apocalyptique, les humains survivants tentent de réapprendre ces gestes ancestraux et oubliés qui ont fait la force de l’espèce humaine. Luttant pour leur vie et leur indépendance ils tentent d’échapper aux "maîtres des cités" survivants des cataclysmes et despotes en puissance. Simon du Fleuve est le défenseur de ces peuples opprimés, il poursuit sa route sans but si ce n’est celui de l’entraide collective. Plongez avec lui au coeur de ce monde dévasté et apprenez à retrouver la beauté des choses simples et à délaisser ce qui fait de l’homme un homme : Sa cruauté !

Par PEK, le 25 octobre 2010

Publicité

Notre avis sur SIMON DU FLEUVE #3 – Maïlis

Ce troisième tome de la série Simon du Fleuve est à distinguer des précédents de par sa teneur et son scénario. Après avoir rencontré les peuples des montagnes (Tome 1) et mis fin à une odieuse abomination (Tome 2) Simon se sent enfin pousser des ailes alors qu’il va rencontrer … Maïlis !

Résolument tourné vers le côté humain et les sentiments pouvant exister entre deux êtres cet opus fera la joie des plus poètes d’entre vous. Il présente le bonheur au travers du cauchemar, la joie au centre de la tristesse mais aussi la jalousie au milieu de la famille.

La couverture est tout simplement superbe, sans trop en montrer elle pose le contraste entre la vie des peuples survivants à la catastrophe et les fameuses zones "noires". 

Le scénario tient ses promesses, tout en faisant une pause dans la vie de Simon il lui permets tout de même d’avancer dans sa quête et de se rendre compte plus encore des horreurs de cet univers, du point de rupture où furent conduits les hommes. Leurs actes conduisirent à créer des "zones de mort" où Simon aura le malheur de s’aventurer.

Le dessin reste toujours aussi beau, il permet de se fondre dans ce monde ravagé et pourtant, conserve la beauté des relations humaines. Précis et en même temps ravageur de noirceur cet album ne pourrait vous laisser indifférent. Auclair s’impose une fois encore comme l’un des plus grands dessinateurs de son temps.

Par PEK, le 25 octobre 2010

Publicité