TEAM RAFALE
Affrontement final

A la suite de la tentative d’assassinat des dirigeants du G8 et des investigations malheureuses menées en Ecosse du Nord pour découvrir la tanière des auteurs des attaques aériennes, Tom Nolane et son coéquipier Aldo du détachement Rafale ont pu être rapatriés à l’hôpital de Kirkwall. Après avoir été examinés, ils sont récupérés par le lieutenant-colonel Frénel de la DGSE pour être ramenés sur la base de Leuchars où se trouvent les chefs d’Etat rescapés de l’attaque fomentée par le groupuscule Anarchy 2012. Les trois hommes profitent de leur retour pour faire une halte au domaine Mckiltoch, au bord du Loch Ness, afin d’obtenir des aveux du mécanicien douteux qui leur a prêté le biplan avec lequel ils ont dû affronter durement les terribles attaques des black shark. Ils y retrouvent sur place la Special Branch qui leur fait état de l’arrestation du cousin au mécano, sympathisant de l’Irla, une barnche dissidente de l’Ira. Le lieutenant-colonel Frénel voit en cette piste irlandaise le moyen de remonter la trace de ceux qui se cachent derrière cette énorme opération de déstabilisation mondiale. Malheureusement, Anarchy 2012 et ses sinistres membres activistes, bénéficiant d’un temps d’avance sur les enquêteurs, vont encore démontrer, via de nouvelles actions d’envergure, leur toute puissance et leur détermination à parachever coûte que coûte leur sombre projet.

Par phibes, le 10 avril 2014

Notre avis sur TEAM RAFALE #7 – Affrontement final

Tom Nolane, l’un des aéronautes fétiches de Frédéric Zumbiehl, revient à tire-d’aile pour la suite de son aventure qui, lors du précédent épisode, le laissait dans des dispositions pour le moins douloureuse. Nous le retrouvons certes maintenant sorti d’affaire pour ce qui est de son affrontement contre les véloces black shark mais assurément encore loin de la conclusion de ce face-à-face éprouvant contre un consortium de terroristes stratégiquement au point.

Cet épisode qui clôt le cycle initié avec Black shark (tome 5) nous replonge dans les ambiances oppressantes de menace terroriste ayant pour but d’ébranler l’équilibre mondial. A cet égard, le scénariste met encore plus de cœur à l’ouvrage en nous présentant une fin d’aventure certes rebondissante mais surtout bruyante et gorgée d’actions en tout genre. Si Tom Nolane reste un peu en retrait (du moins dans la première partie où il est privé de voler), il ne fait aucun doute que les forces françaises tirent (via le Rafale en particulier) leur épingle du jeu.

Il ne fait aucun doute que le suspense reste de mise grâce à un subtil antagonisme qui semble donner aux organisations révolutionnaires une suprématie incroyable, et aussi grâce à une enquête ardue menée par un représentant des services secrets français très présent (le lieutenant-colonel Frénel), au top de la stratégie et des rouages politico-militaires étrangers. A cet effet, on ne pourra que saluer, une fois encore, dans cette équipée aérienne et terrestre, les remarquables connaissances de Frédéric Zumbiehl qui fait preuve d’une articulation scénaristique impressionnante et d’une maîtrise aéronautique des plus aguerries.

A l’instar du premier de couverture superbe, le dessin de Michel Lourenço se veut de haute volée. S’appuyant indéniablement sur une étude photographique conséquente, le dessinateur aligne les vignettes de ses planches au gré d’une représentation artistique soignée, relevée par un encrage rigoureux et un jeu de couleurs bien adapté. Les plans qu’il utilise à bon escient ont l’avantage de mettre en exergue le fameux fleuron des forces armées françaises (le Rafale) dans des évolutions détonantes, suivies par d’autres représentations d’engins de toutes sortes également réussies.

Cet opus se voit également complété par un généreux cahier dédié comme il se doit au Rafale, dossier constitué de superbes photos à la faveur desquelles sont vantées ses différentes caractéristiques.

Un tome des plus actifs qui finalise provisoirement un affrontement sans appel et que tous les lecteurs, adeptes d’aventures aériennes contemporaines ou friands de récits dynamiques et dotés d’une certaine technicité, pourront apprécier à sa juste valeur.

Par Phibes, le 10 avril 2014

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