WALKING DEAD
Passé décomposé

Ce jour là, Rick Grimes est un policier qui sort du coma dans lequel il fut plongé après avoir pris une balle. Mais voilà, il se retrouve seul dans l’hôpital, et les premières personnes qu’il croise sont des morts qui marchent et cherchent à se nourrir de chair fraîche. Il quitte le Harrison Memorial Hospital pour essayer de retrouver sa maison. Mais tout le monde a fui. Il pense que sa femme Lori et son fils Carl sont chez ses beaux-parents à Atlanta. Il passe prendre des armes au poste de police et prend la route vers Atlanta. 
Rick va découvrir que le monde a changé.

Par berthold, le 1 janvier 2001

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2 avis sur WALKING DEAD #1 – Passé décomposé

Cette série fut déjà traduite dans nos contrées par l’éditeur Semic en mars 2005 et l’aventure s’était arrêtée au premier tome. Aujourd’hui, Delcourt propose une nouvelle traduction de cette oeuvre qui risque de marquer l’ univers du comics.

Walking dead est née de l’imagination du scénariste Robert Kirkman (Invicible…) et les crayons de Tony Moore avant que Charlie Adlard "La mort blanche" ne reprenne le flambeau. Nous découvrons donc un monde dévasté par un fléau où les morts reviennent à la vie et s’attaquent aux vivants. Dès les premières images, nous songeons aux films de Romero : Night of the Living-dead, Zombie, Day of the dead ou à celui de Danny Boyle 28 jours plus tard. Mais là où réside la différence avec ces films, c’est que Robert Kirkman s’intéresse à la psychologie des personnages. Il y a une réelle qualité d’écriture, une attention particulière aux relations entre les différents protagonistes et après lecture, nous sentons que c’est une grande aventure humaine.

Nous découvrons donc Rick, le policier, qui cherche sa femme et son fils et qui va devenir le meneur d’un petit groupe pour tenter de vivre une nouvelle vie.  Bien sûr, il y a quelques scènes "gores", il faut bien pour les instants de tension, de terreur, mais ce qui fait le plus peur, c’est justement comment les gens font pour s’en sortir dans des situations pareilles. Comment nous, nous réagirions ?

Kirkman révolutionne le genre. Le dessin de Tony Moore et de Charlie Adlard est parfait pour ce genre de récit. Le noir et blanc, accompagné de trames et niveaux de gris, confère à l’ambiance le malaise parfois sur certaines scènes, mais tout cela fait que Walking Dead risque de devenir une oeuvre phare, fondatrice d’un genre dans le neuvième art.

Ce premier tome propose les épisodes de The Walking Dead 1 à 6 plus le Image Holiday spécial 2005.

Une série à découvrir.

Par BERTHOLD, le 10 juin 2007

A la base je ne suis quand même pas très fan des histoires de zombie, si il y a bien un genre dont je ne comprends pas le succès c’est bien celui là. A mes yeux, il y a quelques chose d’assez glauque, d’assez malsain dans cette fascination pour le gore, pour des perso sans ame qui bouffent les vivants… Donc, régulièrement, quand je suis confronté à tel ou tel projet traitant des mort vivants, j’en arrive toujours au même constat de vide, de gratuité, de désintérêt total.
Malgré tout, depuis un bout de temps j’entends parler de ce titre de Kirkman. J’ai déjà bien aimé ses Invincibles (bon ok, ses Marvel Zombies sont certainement ce que j’ai lu de pire ces dernières années…) et, du coup, je me suis laissé tenter, il fallait plonger, je verrais bien ensuite…
Et, en effet, c’est du très bon comics, très psychologique, avec un vrai travail sur la tension, sur l’inter-connection entre les uns et les autres, les zombies et le côté gore étant relégué à l’arrière plan. Car, et on s’en rend vite compte, ce qui intéresse Kirkman, avant tout, c’est le travail sur les personnages, sur ce qu’ils veulent construire, ce qu’ils vont mettre en marche pour survivre et échapper à ces monstres.
Et quand on regarde bien le comportement des protagonistes on se rend vite compte qu’ils nous ressemblent beaucoup. Ces femmes, ces hommes, ces enfants réagissent toujours avec humanité, sans emphase, sans exagération, on n’est pas dans du théâtre de geste, ni dans des grandes démonstrations avec des tournures de phrases bien trouvées. Ici les héros ont peur, et ils se servent de cette sensation pour se rassembler et combattre.
Sur le plan graphique, Tony Moore (Battle Pope, Fear Agents, Exterminators, Brit…) est parfait, il impose une ambiance, des mimiques, un style indéniable. C’est juste dommage qu’il ne soit resté que 6 épisodes.
En tout cas, c’est encore une fois l’exception à la règle. Eh oui, il est possible de raconter une histoire de zombie avec un scénario, comme quoi, Kirkman est réellement un très bon auteur !
très conseillé.

Par FredGri, le 14 mai 2010

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