WALKING DEAD
Une vie de souffrance
Au pénitencier, les ennuis sont revenus.
Rick et les autres découvrent avec stupeur que des véhicules menés par un tank se trouvent devant les grilles de la prison, et que des hommes armés sont prêts à les massacrer. Cette troupe est menée par le Gouverneur. L’homme a survécu aux blessures infligées par Michonne. Rick, comme d’habitude, prend les choses en main et organise la résistance. Le Gouverneur et ses hommes vont vite découvrir que cela sera difficile de pénétrer dans le pénitencier.
Par berthold, le 1 janvier 2001
-
Scénariste :
-
dessinateur :
-
Éditeur :
-
Collection s :
-
-
Sortie :
-
ISBN :
9782756017242
Publicité
Notre avis sur WALKING DEAD #8 – Une vie de souffrance
Walking dead est une série… vraiment pas comme les autres. A chaque tome, je suis pris par ce récit.
Ce nouvel opus ne va pas vous laisser indifférents. Vous n’êtes pas prêts d’oublier certaines scènes, croyez moi.
Robert Kirkman va aussi s’amuser à nous surprendre. vous verrez que vous serez bernés devant quelques audaces. Vous vous dites que le tank du Gouverneur va régler tout les problèmes. Vous vous trompez. Vous vous dites que le Gouverneur va gagner ? Bon ça, je vais vous laisser le découvrir.
Mais sachez que cet album va voir son lot de drames dont certains vont vous toucher. Je ne pensais pas que le scénariste oserait cette scène qui m’a vraiment surpris et ému (je ne vous dis pas laquelle, vous la découvrirez en lisant). Kirkman a fait monter le ton et l’action en crescendo pour que le lecteur soit happé par la violence de la bataille. il montre encore une fois comment l’humanité peut être malade. Ici, les zombies sont un peu relégués au second plan, jusqu’au final.
Ce scénariste est un excellent auteur qui s’intéresse de près à la psychologie de chaque personnage.
Charlie Adlard est encore une fois surprenant dans son graphisme. Il sait lui aussi mettre en avant une scène forte, violente, choquante, pour que le lecteur l’imprègne bien et soit marqué par telle ou telle scène.
Ce tome va vous donner de réelles sueurs froides, il va vous faire monter la tension et peut-être vous rendre malades. Mais en attendant, ce tome 8 est vraiment excellent. Ce récit nous montre comment deux auteurs peuvent faire une œuvre forte avec un sujet pas facile.
Si Georges Romero, le pape des films de zombies, s’était lancé dans la bande dessinée, cela aurait donné Walking dead. En tout cas, avec Robert Kirkman, il a trouvé un excellent disciple qui risque de dépasser, très vite, le maître.
Par BERTHOLD, le 9 mai 2009