YU-GI-OH
Volume 28

Rien de bien particulier dans ce volume qui voit la suite de ces combats successifs maintenir le rythme de la série tel qu’on le connaît depuis de très nombreux chapitres. Certes Jono-Ushi a battu Marik qui pourtant a orienté le jeu vers un "Jeu des Ténèbres" et a utilisé une carte divine, tadam !, mais malheureusement ce genre de retournement ne fait plus trop frissonner tant chaque tome comporte son lot de ces surprises qui font donc de moins en moins effet.

Que peut-il en être de l’endurance d’un lecteur face aux multiples tomes d’une série fleuve qui souffre quelque peu d’un renouvellement inexistant ? Toujours est-il que je n’ai pas lu ce tome 28 dans la foulée du 27ème, histoire de ne pas courir moi-même après un certain sentiment overdose. Mais malgré cela, je n’ai pas eu la même facilité à entrer dans ce volume qu’avec les précédents. A qui attribuer ce passage à vide ? A moi, lecteur qui n’aurait pas lu dans les conditions les meilleures ? A l’auteur pour son boulot répétitif ? Ou à un inconscient rejet de ce témoignage du mangaka, en début d’ouvrage, qui nous raconte qu’il s’était fait comparer par un prof à une machine à caca quand il était petit ?

Peut-être au final que ce tome est simplement moins intéressant. Ca arrive. On espère juste que le doigt d’honneur de la page 65 (brandi par le "bras du cimetière" !) n’est pas destiné au lecteur !!! 😉 Rhââ, non, j’abuse. Je ne le pense pas.
 

Par Sylvestre, le 2 août 2007