Parker vient de réussir un casse en compagnie de trois autres complices. Tout s’est déroulé comme prévu. Ils se retrouvent à la ferme où sont cachés leurs autres véhicules. La radio annonce le cambriolage de la Banque Nationale des épargnants sur Laurel Avenue. La somme volée est de trente-trois mille dollars ; ce qui ne fait pas beaucoup. Ils espéraient une somme plus importante. Parker ouvre alors le coffre sous les regards d’Andrews et Weis.
Georges Uhl se trouve en retrait, il sort un flingue et tire sur Weiss puis Andrews. Parker a le temps de s’échapper en sautant par la fenêtre, mais perd son arme. Uhl met le feu à la ferme et prend la fuite avec les billets.
Parker, qui se retrouve à pied, ne va pas laisser passer cette trahison. Il va retrouver la piste de ce Georges coûte que coûte… Retrouver l’argent et lui faire payer ce qu’il a fait…

1930, les habitants de Berlin sont saisis d’effroi en découvrant qu’un meurtrier ignoble sévit dans leurs rues, s’en prenant aux femmes à la tombée de la nuit. L’inspecteur Lohmann, en charge de l’affaire, repense alors au cinéaste Fritz Lang qu’il rencontra sept ans auparavant, alors qu’il enquêtait sur la mort suspecte de sa femme. Il le retrouve et lui suggère de se pencher sur cette curieuse série d’homicides pour qu’elle puisse potentiellement inspirer un futur film visant à éveiller la conscience du public face à la hausse de la criminalité en ville… Lang, qui vient de subir un échec avec son dernier film, envisage alors de filmer une histoire plus sombre qui aboutira à M le maudit…

Quelque part dans le sud de la France, au cœur du paisible village de Maquerol, le Ministre de la Culture décide de créer un musée en l’honneur du photographe Gérard Poaillat, qui vient de décéder. Mais l’entreprise est particulièrement ambitieuse car le projet doit concilier les différentes mémoires liées à la Guerre d’Algérie… Une historienne pointilleuse et un architecte présomptueux débarquent ainsi pour réaliser l’irréalisable ! Très rapidement, les obstacles se multiplient, à commencer par les conditions posées par la veuve de l’artiste, et les visions quelque peu antagonistes des différents groupes mémoriels.

Harlem 1957.
Billie Holliday chante dans un endroit qui n’est pas digne de son talent. Abel Meeropol est dans la salle. Cela fait dix ans qu’il ne l’a pas vue. Après sa prestation, il se rend en coulisses pour lui parler. Cette dernière n’est plus la grande chanteuse de jazz qu’il a connue. Elle est marquée par l’alcool et la drogue. Elle ne le reconnaît même pas. Abel lui rappelle qui il est et leur première rencontre, il y a vingt ans de cela.
C’était en février 1939 au Jazz Club Café Society, à New York. Ce jour-là, Abel Meeropol était venu lui proposer une chanson et des paroles qu’il avait écrites.
Cette chanson se nommait Strange Fruit. Elle allait devenir avec le temps une chanson mythique qui donnerait un élan à la carrière de Billie Holliday et à celle d’Abel…

1936 en Grèce. Le général Ioánnis Metaxás prend le pouvoir. Il impose la dictature et une censure est mise en place.
Cette censure interdit toutes musiques et chansons employant des gammes orientales, comme les rébétikas qui sont jugées subversives.
Les musiciens et les cafés où se jouent cette musique sont les cibles de la police qui n’hésite pas à casser les doigts de musiciens, entre autres.
Katina tient un café où elle a toujours accueilli des musiciens de Rébétiko, ainsi que les deux chanteuses Bèba et Marika. Mais aujourd’hui, il faut faire un choix : arrêter cette musique, jouer d’autres registres, changer leurs instruments, pouvoir vivre en faisant de la musique et gagner leur vie. Sinon, ils se retrouveront sans emploi…
Le groupe de Bèba et Marika fait son choix. Ils vont jouer leur dernier concert au café de Marika…