Les années 1970. Toulouse.
Gabriel Chahine est un artiste d’origine libanaise. Il attend de la France une reconnaissance et qu’il obtienne la nationalité française. Mais Chahine a aussi été recruté par les RG français. Il use de son talent de meneur d’hommes et de metteur en scène, pour infiltrer le groupe Action Directe. C’est grâce au vol du tableau de Jérôme Bosh, L’escamoteur, qu’il parvient à avoir la confiance de l’un des membres le plus importants du groupe, Rouillan. Ainsi, il parvient à intégrer Action Directe.

Mi-avril 1945, l’armée rouge encercle Berlin, c’est la débâcle. Un homme réussit à fuir à travers les explosions, des appareils photos sous le bras. Il parvient à la capitale allemande alors que les troupes alliés occupent la ville et chasse les derniers vestiges du régime nazi. L’homme se fait alors attraper par une faction américaine. Il dit s’appeler Egon Krabe, qu’il faisait parti des fameux « Propaganda Kompanien », chargés de suivre l’armée, de la photographier, pour nourrir la propagande d’Hitler. La rumeur veut qu’une partie de ces photographes possédait un 3e appareil, non officiel, qui leur permettait de saisir des scènes en douce, comme des images de camps, ou de visages de hauts dignitaires…
En parallèle, un ancien officier nazi, le capitaine Strauss, s’est lui aussi réfugié à Berlin, il dirige un groupe de jeunes Werwolf, un corps franc constitué de volontaires plus ou moins d’affiliation nazie…

A Alexandria, en Virginie, le Maire de la Commune a été assassiné selon un cérémonial bien cruel. Un peu plus tard, un charpentier a été également trucidé sauvagement et son téléphone a été utilisé par l’assassin pour avertir les autorités de Washington. Dans les deux cas, l’auteur de ces meurtres a laissé des énigmes à déchiffrer et également des indices en lien avec une russe, Léna Tsareva, exilée en Sibérie qui serait, d’après lui la seule, à comprendre son mode opératoire. N’ayant pas d’autres choix, la CIA décide de contacter le FSB qui mandate l’agent Droski pour rencontrer la jeune femme et l’emmener aux Etats-Unis à Langley. Lors de l’entrevue qui s’ensuit, Léna parvient à surprendre son entourage en déchiffrant une partie des indices laissés par le tueur qui auraient un lien avec la sculpture du Kryptos exposée au pied du bâtiment de la CIA. Le décodage d’une série de lettres à partir d’informations laissées lui permet de trouver un nom, celui d’une personne décédée mystérieusement dans le Missouri. Le FBI prend alors le relais et engage des investigations pour fouiller la zone où le corps a été retrouvé. Sur place, il est convenu que ces investigations ne sont pas bonnes et que les recherches doivent être effectuées ailleurs. Est-ce-que Léna pourra poursuivre le décryptage des énigmes du tueur avant qu’il ne passe encore à l’action ? Surtout que l’étau semble se resserrer autour d’elle et de son passé nébuleux…

Fin juin 1950 au siège de l’AFP, Place de la Bourse, Paris.
Henri de Turenne, journaliste, est convoqué par son patron Maurice Nègre. Ce dernier lui apprend que les forces nord-coréennes ont envahi le sud et font route vers Séoul. Les Nations Unies ont voté pour une intervention militaire. Les USA envoient des soldats là-bas. Ils prendront la tête de la coalition.

Maurice Nègre voudrait envoyer Turenne là-bas pour couvrir le conflit. Le jeune journaliste hésite. Il doit se marier dans un mois. Mais, finalement, il accepte.
Il restera huit mois en Corée où il écrira et rapportera ce qu’il a vu sur place…

Le 16 octobre 1984, les gendarmes repêchent dans la Vologne, une rivière des Vosges, le corps d’un enfant de quatre ans, son bonnet rabattu sur son visage, ses pieds et ses mains liés. C’est le petit Grégory Villemin. Débute alors d’une enquête qui, 40 ans plus tard, n’a pas fini de faire parler d’elle.

Une lettre anonyme arrive le lendemain de la macabre découverte au domicile des parents de Grégory : « J’espère que tu mourras de chagrin le chef. Ce n’est pas ton argent qui pourra te redonner ton fils. Voilà ma vengeance. Pauvre con. »